Note: This story was dynamically reformatted for online reading convenience. Al Dars (Mb, M+b, b+b, oral, anal, viol, humiliation, humour, SF, ped, racism, zoo, nécro) Série : Justin Violeur, Saison 1 - épisode 5 Alexandre Culfel (C) 2015, tous droits réservés. L'auteur autorise cependant tout réalisateur à adapter son texte dans le cadre d'un film. Contact : jeanlucseca@mail2tor.com Déclameur : Attention, ce texte est une œuvre de fiction. Toute ressemblance avec des personnes réelles, ou des événements qui se seraient réellement produits, ne serait que pure coïncidence. De même, toute ressemblance avec une œuvre existante, une série télé ou quoique ce soit, ne serait aussi qu'une pure coïncidence. Dédicace : Je dédis cet épisode au grand poète, théologien, philosophe, mathématicien et amateur de jeunes garçons Abdul Fat - enfin << jeune garçons >>, c'est une façon de parler, disons plutôt << d'éphèbes >>. Ô Grand Ma"tre Soufi, toi qui aimait tant à prêcher l'Unité, tu es mort coupé en deux lors d'un accident de pissotières, c'est pas de bol. Tu nous as quitté à 101 ans, sans avoir jamais fini ton premier et unique roman - lequel fait quand même 12689 pages dans sa forme incomplète, mais toujours 69 chapitres précisément - Cependant, tu eus la consolation de finir ta vie si prodigieuse au milieu d'un véritable harem d'éphèbes de 40 ans, tant il est vrai que pour un vieux pédéraste, la jeunesse est toute relative. Je te salue donc Abdul, et j'espère que, depuis le Paradis des musulmans, entouré par tes 70 vierges - eh oui, pour un pédéraste, c'est pas de bol, bis - tu ne m'en voudras pas trop de cette triste parodie, et que tu viendras me rendre visite dans ma dernière demeure : l'Enfer des chrétiens. Tanana nana nana ... Dans les bas-fonds de Naruq, alors que la pluie, si rare dans ces contrées, rendait boueuses les ruelles sombres, un vagabond, un humble mendiant en haillons, fut attiré brutalement derrière quelques corbeilles d'osier au coin d'une échoppe. On entendit le bruit sourd d'un choc violent, puis celui d'un corps qui s'effondre. Lorsqu'un autre homme, plus grand et plus élancé, sortit de derrière les panières, il portait les haillons du pauvre vagabond et remettait une espèce de grosse matraque en métal sous ses vêtements. L'individu s'engagea dans la rue, suivi par un garçon de douze ans, à la peau brune, aux yeux marron, dont la beauté était faite pour tous les amateurs d'éphèbes des contrées civilisées. Mais, cette beauté n'était rien comparée à la magnificence merveilleuse de sa parure. Il portait une tunique qui s'arrêtait à la taille, d'un gris qui reflétait la lumière, taillée dans un tissu solide mais également souple et léger, dont la douceur aurait fait p lir n'importe quel négociant d'étoffes, les coutures si régulières et si fines qu'on eut dit que des djinns en avaient cousu chaque arceau, et, chose extraordinaire, quelque mage, sans doute, avait tracé sur le plastron des lettres romanes, ni vraiment peintes, ni vraiment brodées, qui disaient au monde entier << sport wear >>. Que vous dirai-je encore de ses braies à la toile en apparence grossière, mais dont la teinture subtile de bleu ressemblait aux étendues de l'océan, de ses babouches réalisée dans un cuir d'une blancheur éclatante, sur lesquelles on voyait s'écrire le nom de la déesse Victoire ? Ce garçon, malgré son habit merveilleux, ne semblait pas très content, il invectivait l'homme qui marchait devant lui en jetant des coups d'œil dans son dos. << - Vous n'étiez pas obligé de frapper aussi fort, vous êtes vraiment un b tard, disait-il en trottinant. Et d'ailleurs c'est quoi l'intérêt ? Vous ne m'avez toujours pas dit ce que nous faisions ici alors que je devrais déjà être rentré chez moi depuis des mois ! D'ailleurs, excusez-moi mais le coup de vous déguiser alors que moi je reste dans les mêmes frusques, ça vous para"t pas un peu con ? << Il suffit ! Répondis l'homme d'un ton excédé. L'univers sait combien tu n'es qu'un personnage secondaire dans toute cette histoire, tais-toi donc ou je t'en colle une , ajouta-t-il en menaçant le garçon de la main. << - merci pour le personnage secondaire, c'est vraiment sympa ... >> Mais l'éphèbe n'eut pas le temps de poursuivre sa diatribe, car l'homme aux haillons lui indiqua qu'ils arrivaient où ils devaient se rendre. L'estaminet était un peu moins inf me que la moyenne de cette partie de la ville, des hommes buvaient le vin et le thé dans une atmosphère enfumée aux relents de chanvre et d'opium, les conversation se faisaient à voix basse, un joueur de cithare produisait quelques sons vagues de son instrument dans un recoin, la pluie au dehors donnait un rythme à sa complainte. A une table, deux hommes jouaient aux échec, l'un portait la tenue blanche des simples citoyens, capuche relevée sur le front, il avançait les pièces blanches, l'autre, celui qui maniait les pièces noires, portait l'habit pourpre d'un noble, avec le turban et un sabre menaçant à son côté. Le prétendu vagabond s'approcha des joueurs, suivi de son jeune compagnon, il se racla la gorge pour attirer leur attention, et avec la voix mielleuse du mendiant, leur dit qu'il était un ancien soldat, et leur demanda l'aumône, promettant en échange de leur raconter son histoire. L'homme au turban, sortit négligemment trois pièces de sa bourse et les lança au pauvre hère, il lui dit de raconter et d'aller ensuite boire à sa santé. Alors, le mendiant prit la parole devant le plateau d'échecs, pendant que l'éphèbe aux habits merveilleux, s'attendant, sans doute, à un discours fort ennuyeux, partit fureter dans la salle du lieu. << Il y a quelques années, commença-t-il, dans une région non loin d'ici, vivaient un sultan et une sultane. Ils entretenaient une cour de poètes, de philosophes, de scientifiques et de religieux, dont les mérites discutables, se couvrant de la morgue et du faux éclat de ces professions, leur permettaient de manger tout leur saoul, au dépend du peuple qui mourait de faim. Car il faut bien dire qu'en ces temps funestes la peste mahométane avait fini de corrompre les cœurs dans ces contrées, là où, autrefois, les peuples libres adoraient les pierres et les esprits, là où la paix et la probité régnaient sur ces sols arides, les arabes, il faut bien les nommer, plus exactement un groupe de bédouins corrompus par un faux prophète, s'attaquèrent à la civilisation par violence et fourberie. Oui, l'arabe n'est pas un peuple bien courageux, ni très intelligent, il n'a rien créé lui même, même son saint livre n'est qu'un ramassis de concepts juifs et chrétiens mal compris, de philosophie grecque pour femmes au foyer, ils ont pris l'algèbre aux indiens, leur langue aux sémites, et ,ne savent pas travailler de leurs mains - ne dit-on pas partout << faire un travail d'arabe >> pour désigner une malfaçon ? - c'est d'ailleurs pour cette raison qu'ils pratiquent tant le commerce d'esclaves. En effet, les arabes sont voleurs, fainéants, fourbes et violents, ce qui explique les événements dans cette cité dont je parle. Ainsi donc, les parasites volaient les puissants, les puissants volaient les marchands, les marchands volaient les citoyens, ceux-ci volaient les pauvres qui eux-mêmes volaient tout le monde. Mais, lorsque une épidémie frappa les esclaves, quand tout l'équilibre de cette économie du vol et de l'escroquerie s'effondra, qu'on eut dévalisé la dernière famille d'honnêtes travailleurs juifs, que le dernier monastère chrétien du désert fut pillé pour avoir commis la seule faute de tendre une main secourable aux musulmans, alors la populace affamée tourna sa convoitise vers le palais. Quand on entendit le tumulte devant les murs du palais, le sultan et la sultane ne furent pas surpris, car il connaissaient les défauts de leur race, ils firent dire au peuple que s'ils n'avaient plus de pain ils pouvaient toujours en faire cuir, les greniers publics étant pleins. La sultane surtout, issue elle-même de la plus vile plèbe, hypocrite de première avec beaucoup d'idéaux religieux sur la chasteté et la pureté, dépêcha des imams pour faire la morale aux affamés, elle qui avait mauvaise réputation parmi les pauvres se fit encore plus détester. Or, ce peuple de fainéants ne sachant faire du pain, et surtout ayant trop la flemme pour cela, préféra s'attaquer aux seigneurs du palais. Dans leur extrême l cheté, ils pénétrèrent dans celui-ci par tromperie, certains de leurs compères s'étant déguisés et ayant ouvert les portes. Cependant, les soldats arabes du sultan se montrèrent encore plus l ches, car ils quittèrent les lieux à la première menace. Il ne restait plus que les mercenaires francs qui gardaient le ma"tre des lieux et sa famille, guerriers aguéris que le sultan préférait mille fois aux troupes arabes, lesquelles ne valaient rien. Seulement, sa confiance était une erreur, car si les francs pouvaient disposer sans trop d'effort de la foule de loqueteux sans courage, leur commandant voyait bien quel profit il pouvait tirer de la situation. Alors, les francs se rallièrent à la cause du peuple. Cette nuit fut le thé tre d'un joyeux massacre, on attrapa les parasites de la cour, on coupa la tête des philosophes pour voir s'ils continueraient à piailler encore, ceux-ci devant l'approche de la mort pleuraient comme des fillettes ; on fit compter aux mathématiciens le nombre de coups de b ton nécessaires pour leur briser tous les os du corps, mais pas un ne réussit à tenir le compte ; les théologiens connurent un sort spécial, car on les attacha à des poutres pour les écarteler et on leur brûlait les pieds en même temps, afin qu'ils connaissent à la fois l'élévation du Paradis et le ch timent de l'Enfer. Ceux qui ne tuaient ni ne torturaient, mangeaient les réserves du palais en appréciant le spectacle, les fruits confits et les p tés, des p tisseries au miel et la viande aux épices, mais également l'opium et le haschisch. Quand un homme était repu, il rendait visite au harem du sultan, là où une autre sorte d'orgie se déroulait. Les 122 concubines du sultan ne furent pas épargnées, elle furent honorées chacune au moins une fois par chaque citoyen de la cité, de tous ges, de toute corpulence, des vieux, des jeunes, des beaux, mais surtout des laids. Il faut noter que ces pauvres femmes avaient été enlevées à des familles du peuple, si bien qu'elle se firent saillir au passage, par leurs pères, leurs frères, leurs oncles, etc. Comme elles gardaient leurs beaux atours de concubines et leur maquillage raffinés, leurs époux d'une nuit s'énervèrent beaucoup, certaines furent fort maltraitées, on les prenait à deux ou à trois, en leur déchirant leurs voiles, en leur frappant le visage, comme s'il fallait encore marquer la lutte des classes sur le visage de ces innocentes. D'autres eurent encore moins de chance, comme elles étaient plus jeunes ou plus belles, ou parce qu'elles étaient enceintes, les hommes les massacrèrent littéralement avec leur chibres, avec des objets et même des couteaux, jusqu'à se servir de leur ventre ouvert, dont on avait extrait parfois des fœtus pour les écraser sous le pied, comme des pots de chambre. On passa également une bonne partie de la famille du sultan par le fil de l'épée, ses filles surtout durent outragées, avant qu'on ne les crucifi t sur les mosaïques des mur de leurs chambres, avec leur boyaux roses disposés tels des guirlandes partout sur les meubles de bois précieux. Cependant les gardes mirent le holà, ils interdirent que l'on touch t notamment au sultan, à sa femme et au petit dernier, le jeune Mansour, ce qui signifie << le Victorieux >> et para"t bien cocasse dans la situation où il se trouvait. En effet, le commandant des francs avait d'autres idées pour ces trois là, et pendant que tout le peuple ripaillait joyeusement il fit conduire ses prisonniers dans leurs nouveaux appartements. On conduisit le sultan dans une cellule de la plus haute tour du palais, il est à noté que durant tout le trajet, il pleura comme une femme, et qu'il conchia ses chausses en montant les marches. La sultane dut amenée à la cave, trop grosse et trop moche pour être violée, on la laissa là, seule, dans un cachot humide, sans suivante et sans moyens d'hygiène, avec pour unique source de lumière une lucarne au niveau du sol qui donnait sur la grande cour. Quand on la conduisit en ce lieu, elle n'arrêta pas d'éructer et de se débattre, d'invectiver les gardes au sujet de leur trahison, mais quand elle fut seule, elle pleura à chaudes larmes, car cette femme méchante et hypocrite avait tout de même un cœur qui ne battait que son cher petit Mansour, le seul vrai amour de sa vie, elle se lamentait sur le sort que tous ces sales rats fomentaient contre un si jeune enfant. Mais, le garçon ne fut pas emprisonné comme ses parents, bien au contraire, le commandant de la garde convint avec les quelques sages du peuple qui ne roulaient pas encore sous les tables, que le jeune prince serait élevé et éduqué, non pas par les philosophes et les religieux, dont les survivants serviraient d'esclaves pour faire le pain, mais parmi les soldats francs et la plèbe, afin de succéder à son père corrompu et de devenir un meilleur souverain que celui-ci. L'enfant n'avait guère connu que l'éducation de ses précepteurs parasites de la cour, ils lui avait mis dans la tête toute sorte d'idées complaisantes sur la vie, la chasteté et la paix, il n'avait jamais été préparé à la dure réalité de l'existence, et c'est tout cela que ses nouveaux instituteurs se proposaient de lui révéler. Ainsi donc, dès le lendemain, l'éducation de Mansour commença. Le commandant franc, qui se nommait Albert Coupe Oreilles, de par ses habitudes, fit installé une estrade ronde sur la place du marché. On y fit monter le petit garçon de 7 ans, vêtu encore de l'or et de la soie de sa condition, alors que tout le bas peuple se rassemblait autour pour admirer cette étrange exhibition. Là, Albert présenta à l'assemblée le prince de cette cité et expliqua son projet d'en faire un bon sultan pour le bien publique. En tenant ces propos il entreprit d'arracher les vêtements de l'enfant, si bien que celui-ci se retrouva nu devant les yeux hilares des citoyens, naturellement ses mains menues s'unirent pour cacher son entrejambes, il baissa les yeux de pudeur et le rouge marqua ses joues tendres. Ah , Que vous décrirai-je la splendeur de ce jeune garçon impubère ! Des boucles de cheveux ch tains couronnaient un front large, de fins sourcils en arcs de cercle surmontaient de grands yeux verts dont les longs cils donnaient à son regard honteux un je ne sais quoi de féminin, la courbe de son nez était à peine esquissée, celui-ci s'épatait très légèrement pour laisser la vedette aux lèvres sensuelles, larges et roses qui formaient comme un ornement dans l'écrin de ses joues rondes, légèrement rosie à ce moment, lesquelles appelaient aux baisers. Et ce corps magnifique ! Mansour n'était point grand pour son ge, la vie plantureuse de la cour n'avait pas eu le temps d'engraisser ses membres grêles, malgré une vie sédentaires, sa peau douce, entièrement dépourvue de pilosité se montrait bronzée, par endroit le soleil faisait éclater des étendues plus claires, qui paraissaient alors comme de la soie moirée. La poitrine plate, le ventre rond, discret pourtant, l'inf me puberté n'avait pas encore profané ce corps des stigmates osseux et musculeux qui la caractérisent. Tout chez cet enfant n'était que tendresse, délicatesse et formes mignonnes. La foule s'exclama d'aise lorsque le commandant força le petit prince à décroiser les bras. En effet, le spectacle émut même le plus blasé des débauchés du peuple, car le petit oiseau découvert, minuscule encore quoiqu'un peu épais pour cet ge, semblait à tous une chose merveilleuse. La verge aux reflets d'or reposait sur un coussin soyeux de petites bourses complètement lisses et uniformes, la circoncision rituelle avait laissé un bout de peau qui recouvrait difficilement un bouton rose délicieusement fendu, lequel invitait également aux baisers. Ensuite Albert fit encore tourné sur lui-même le petit prince pour que chacun put admirer la quéquette de son altesse, ainsi que le contrepoint des fesses, auxquelles leur physionomie, les deux légères fossettes, et leur couleur ambrée donnaient l'apparence d'une pêche bien mûre. Ce fut la première leçon de son altesse Mansour, et non la dernière, celle qui lui montrait qu'il appartenait tout entier à son peuple, comme tout bon souverain... << - Cela suffit ! Cria soudain l'homme en pourpre en posant la main sur son sabre. Je ne supporterai pas un instant de plus que l'on insulte ma race et ma religion devant moi, prépare toi à mourir, maraud ! << - Allons mon brave, vous n'allez pas faire couler le sang un jour de pluie, n'est-ce pas ? intervint l'homme en blanc. Vous savez que cela porte malheur, et puis il fallait que vous vous exclamassiez plus tôt pour que vos paroles prissent tout leur sens. << - Uh ? Fit le soldat aux haillons en comptant le nombre de syllabes sur ses doigts. >> Sur ce, l'homme aux habits pourpres contint sa colère, récupéra sa cape, et dans un mouvement ample de vive colère quitta les lieux en maugréant. Là dessus, l'homme en blanc invita le mendiant à s'asseoir devant lui pour continuer la partie. <<- je vous en prie mon ami, pardonnez son attitude à mon compagnon de jeu si susceptible, dit-il d'un ton affable. Mais vous devriez vous méfier de certains propos dans une contrée où la plupart des hommes se disent arabes. Enfin, ce n'est pas ce qui m'intéresse personnellement, reparlez moi de Mansour, on m'a dit qu'à l'époque le petit prince était gé d'onze ans et non de sept. >> le soldat aux haillons accepta l'invitation, et tout en commençant à jouer, il continua son histoire. << N'en déplaise à votre gr ce, le cher ange avait bien 7 ans, d'ailleurs quel intérêt aurait eu cette histoire si elle avait commencée quand il en eut onze ? Bref, je vais vous conter la suite puisque le destin de Mansour semble vous intéresser. Mais avant je dois vous présenter plus avant Albert Coupe Oreilles, pour que vous vous figuriez bien quelle fut l'impression du petit prince quand il se retrouva seul avec lui. Albert arpentait le monde depuis son plus jeune ge, successivement mousse, matelot, bandit puis mercenaire, il avait également participé aux croisades. Pour tout dire, si sa réputation comme chef relevait de la légende, sa réputation en tant qu'homme était désastreuse : meurtrier, assassin, tra"tre, violeur, on racontait également qu'il préférait la chair la plus tendre, à tout point de vue, le franc était un brave homme ! Au physique, imaginez-vous un écossais de près d'une toise, à la barbe rousse abondante, aux membres très musclés, mais avec un ventre totalement distendu recouvert de poils rouges. Contrairement à ses hommes, il ne portait pas la maille, mais un pantalon, un gilet de cuir et un simple demi heaume, au combat son gilet laissait para"tre son bide énorme, comme s'il défiait la mort. Cependant, on lui connaissait une seule lubie, il arborait en guise de coquille une espèce de rondache attachée sous sa ceinture, au niveau de l'entrejambe, la rumeur voulait qu'il fut si fier de son vit que la blessure qu'il n'aurait plus supportée aurait été à cet endroit. Précisons encore qu'il ne maniait pas l'épée droite comme les autres francs, mais qu'il utilisait le cimeterre, une grande lame, large et courbe, qu'il prenait à deux mains pour les exécution capitales, mission qu'il aimait par dessus tout. Vous comprenez maintenant de quel tableau saisissant furent témoins les citoyens, lorsqu'à la fin de l'exhibition, le gros Albert attacha une cordelette autour du cou du minuscule Mansour dénudé pour le mener à travers les rues de la ville jusqu'au Palais. Là, le commandant emmena le jeune prince parmi les salles jusqu'à l'ancienne chambre du petit. Le franc dégaina son grand cimeterre, un frisson parcourut tout le corps de Mansour. Mais l'homme ne s'attaqua pas à lui, au lieu de cela, il fracassa le lit à bande, déchira les coussins peints, détruisit les commodes et les coffres aux proportions d'un enfant, puis il piétina les jouets de bois précieux. Devant le massacre de son ancienne vie, le prince retint ses larmes, et Albert admira le courage de l'innocent. Alors, il défit les boucles de sa ceinture, si bien que la rondache tomba lourdement sur le sol, révélant une large ouverture dans le pantalon de cuir, d'où pendait un énorme mandrin à moitié bandé. Le haut de la tête du petit garçon arrivait à peine sous le ventre du soldat, quand celui-ci le ramena vers lui, la main poilue posée sur l'arrière de la tête de l'enfant semblait énorme. Devant la disproportion des forces en présence, Mansour se laissa faire, le visage plaqué contre le sexe de l'homme, il respira malgré lui la forte odeur piquante de sueur et d'urine, sentit la chaleur animale qui rayonnait littéralement de la verge beige et rouge, en ressentit chaque pulsation alors que le pénis se gonflait, et, ce faisant, remontait en frottant le long de sa joue si douce. Quasiment tétanisé, l'enfant se retrouva avec une bite posée contre son visage, plus longue même que celui-ci ; deux bourrelés de chair orange bloquaient en partie son champ visuel, mais, sous le choc, il gardait les yeux grands ouverts, il voyait sur son front la peau fripé du prépuce de l'homme découvrir progressivement une boule fendue rouge, laquelle suintait déjà d'un liquide poisseux transparent ; pour finir, les poils épais de deux lourds poids reposaient contre sa gorge. Pour tout dire, l'enfant ne comprenait pas ce qu'on lui faisait, il tremblait de peur, avait envie de vomir, et éprouvait même de la douleur alors que l'homme commençait à frotter rudement son sexe contre son visage, retroussant au passage son petit nez, la peau de sa joue et sa lèvre supérieure. Après un moment, Mansour, sans savoir comment, eut le visage tout dégoulinant et poisseux alors que l'homme grognait férocement. A la fin, Albert fit reculer la tête du garçonnet, à une longueur de bite exactement, il prit son membre en main et se branla rapidement. Dans sa position, Mansour louchait sur le trou noir de l'urètre qui ornait le casque pointu rouge tre, trou dont dégoûtait un peu de liquide clairet, fortement odorant. Soudain, une giclée laiteuse frappa le petit garçon, pile entre les deux yeux. Malgré la surprise, Mansour garda ses paupières ouvertes, si bien que les cinq jets puissants inondèrent son front bombé, son nez mignon, ses lèvres tendres et ses joues roses, et que cette espèce de glaire à l'odeur acide, coula sur ses yeux comme des larmes de foutre. Albert observa avec contentement son œuvre, ce tout jeune garçon, figé en position debout, les mains nerveusement jointes sur sa poitrine, presque entièrement maculé de sa semence visqueuse, des fils blanc accrochés à ses cils, un amas de sperme frais accroché au coin de sa bouche. Alors, il passa le doigt sur le dépôt et força l'enfant à avaler la substance répugnante. Le petit prince venait d'apprendre sa deuxième leçon, car si un sultan doit se dédier à son peuple, il doit également en accepter les hommages et les présents, quoi de plus normal que ce soit le chef de ses gardes qui lui donne le premier son tribut ? Cependant, il était juste que le peuple puisse lui-même honorer son futur souverain, Albert eut donc l'idée d'un spectacle où la gr ce de l'altesse royale encouragerait ses sujets à l'honorer comme il se doit. Pour commencer, on organisa l'apprentissage de la danse pour le futur monarque, pas la danse de salon non, mais la danse du ventre et des sept voiles qui convenait mieux à sa nouvelle éducation populaire. Cette t che fut confiée à l'un des soldats francs que l'on nommait Jean l'Inverti, à cause de son ancien métier. En effet, Jean avait été élevé dans un bordel de Lutèce et avait servi, comme sa mère, à satisfaire les hommes depuis sa plus tendre enfance. Comme il devenait trop vieux pour ce type d'activités dans un bordel décent, il fut chasser du lieu à douze ans. Alors il vécut du seul métier qu'il savait faire, mais en raison de son ge avancé il trouva peu de client au royaume de France, c'est pour cette raison qu'il quitta son pays natal pour le royaume de Naples où il pouvait trouver des clients aux goûts plus corrompus. A seize ans, il fut enrôlé de force dans une troupe de mercenaires et, au gré de ses pérégrinations, il se trouvait, à vingt ans, au service de la troupe d'Albert Coupe Oreilles. De son expérience, Jean avait donc gardé le goût des hommes, duquel il obtint son surnom, goût pour lequel on se moquait beaucoup dans la troupe, mais qu'on le laissait pratiqué tant la soldatesque a l'esprit ouvert. Par contre, il avait acquis un goût bizarre envers les petits garçons, sexuel, certes, mais cruel, comme si son passé au bordel ne lui avait laissé que ce genre de règles pour l'amour entre un adulte et un enfant. Aussi, Jean fut-il très heureux d'être désigné comme le Ma"tre de Danse du prince Mansour. Dès le premier jour, il fit monté dans la cour du palais une sorte de poutre circulaire plutôt étroite et se munit de toute sorte d'instruments pour appliquer des punitions rigoureuses à son disciple. Il fit venir le petit garçon dans la cour pour sa première leçon, quand un événement imprévu se produisit. En effet, dès que la mère de l'enfant aperçut son fils par la lucarne de sa cellule, elle se mit à beugler comme une génisse apeurée. Jean, qui avait l'oreille sensible et aimait la musique, fut fort marri par ce comportement , il demanda à son chef s'il pouvait y remédier. Qu'à cela ne tienne, trop heureux de complaire à son sergent, Albert fit saisir séance tenante la sultane et ordonna qu'on lui arracha la langue avec une pince de fer chauffée à blanc. L'opération douloureuse laissa un bout de l'appendice, si bien que par la suite on entendit plus dans la cour du palais que les bruits étouffés d'une truie qu'on égorge, ce qui convenait mieux à Jean et amusait beaucoup les autres. Ceci réglé, l'entra"nement du petit prince commença pour de bon. Encore traumatisé par son expérience dégoûtante avec le commandant, Mansour dut marcher sur la poutre, ce qui était difficile ; à chaque fois qu'il tombait, non seulement il se faisait mal en se réceptionnant sur le sol dur mais il recevait de la part de Jean plusieurs coups de baguette sur la plante des pieds, si bien que, lorsqu'il remontait sur la poutre, l'exercice en était plus difficile à cause de la douleur, qu'il tombait et était ch tié de nouveau. Au début, l'enfant pleurait et geignait, suppliait misérablement, mais loin d'être idiot, il s'aperçut rapidement que son Ma"tre de Danse prenait un vif plaisir à ses suppliques, alors il saisit son courage à deux mains, décidant qu'il passerait l'épreuve afin de ne point souffrir d'avantage. Après quelques jours, Mansour parcourait la poutre circulaire en se déhanchant, son bassin étroit avait pris la souplesse nécessaire pour ne plus tomber, et même si l'Inverti appréciait le spectacle de ce garçon concentré à faire rouler son petit popotin pour garder l'équilibre, il regrettait de ne pouvoir plus punir son élève. Alors, on changea d'exercice, on apporta une table dans la cour et quelques frusques des petites filles assassinées du sultan dont on affubla le pauvre garçonnet. Avec seulement quelques indications de Jean, le prince se vit ordonner de défaire ses robes et son voile, lentement et lascivement, mais, cela ne voulait pas dire grand chose pour un petit garçon aux attitudes si typiques de son sexe, raide, volontaire, parfois un peu brutal dans sa manière de se mouvoir. Alors le Ma"tre de Danse eut beaucoup d'occasions de le punir cette fois. La punition consistait en une simple flagellation, mais Jean l'exécutait avec les branches et les feuilles d'une plante irritante, sur les fesses, le dos et le ventre, si bien que lorsqu'on remettait les vêtements à l'enfant pour un nouvel essai, il se tordait de gêne à cause des brûlures qui parcouraient tout son corps. Là encore, le jeune Mansour surpassa son désespoir, pour arrêter de souffrir, il finit par trouver les gestes gracieux, féminins, avec lesquels contenter son tortionnaire. Cependant, cet entra"nement n'était pas encore le plus difficile pour le petit prince. En effet, après chaque leçon de danse, Jean s'était donné pour mission d'initier l'enfant aux pratiques buccales. Bien sûr, l'Inverti préférait ordinairement jouer le rôle passif, toutefois il appréciait d'humilier les très jeunes dont l'innocence souillée par ces pratiques l'excitait énormément. La première fois se déroula dans les baraquements de la garde, après une séance de poutre, le petit garçon s'effondra sur la maigre paillasse qu'on lui laissait pour son repos, complètement épuisé, le dessous des pieds endolori. Mais Jean l'Inverti le fit relever immédiatement, et sous la menace de la baguette, l'obligea à se maintenir debout, tournant autour du jeune prince, souriant malicieusement et débouclant son ceinturon. Quand le pantalon bouffant de l'homme tomba au sol, Jean se trouvait en face de l'enfant. Mansour vit avec effroi le sexe déjà bandé de son Ma"tre de Danse, long et blanc, veiné de rouge, son gland ressemblait à une pointe de flèche violacée acérée. Le petit s'attendait encore à se faire tremper comme auparavant avec le commandant, il rentra la tête dans les épaule, cherchant à protéger sa bouille adorable du contact qui allait suivre. Cependant, il ne s'attendait pas à l'ordre que lui souffla Jean. << prends la dans la bouche et suce>> avait dit l'homme en levant sa baguette. Terrifié, Mansour surmonta son dégoût pour pincer avec les lèvres le gland du Ma"tre de Danse. << Plus >>, le garçon engloutit la pointe de flèche, laquelle se découvrit entièrement sous son palais, le goût en était infect, un mélange salé d'urine et de liquide séminal gluant. << Aller, suce fort >>, Mansour s'exécuta, non sans ressentir un haut le cœur alors que la texture spongieuse appuyait sur sa langue en libérant plus de la mousse immonde qui lui saturait les papilles. Le sexe dans sa bouche lui semblait énorme, même si les proportions du sergent n'étaient pas celles d'Albert. << Maintenant pompe ! >> l'enfant ne savait pas ce qu'on lui demandait, alors Jean lui appuya la tête pour lui enfourner plus de bite dans la bouche, Mansour eut l'impression que l'homme lui enfonçait son sexe dans la gorge, il ne put s'empêcher de se débattre tant la sensation d'étouffement était désagréable, il réussit à se désengager, mais son Ma"tre n'apprécia pas la chose et deux sifflements s'entendirent dans l'air. La baguette venait de tracer deux sillons sanglants sur la chair tendre de la joue gauche du petit garçon, tout près de l'œil. Mansour porta la main à son visage meurtri, il ne put retenir ses larmes, ce qui fit sourire son tortionnaire, lequel lui força encore la bouche avec son sexe. Après plusieurs essais, l'épaule et le bras du prince témoignaient des tentatives ratées du garçon pour se défendre de l'homme. A la fin, toujours pleurant et reniflant, Mansour finit par se soumettre, et les soldats qui passaient prendre leur repos virent ce tout jeune enfant légèrement penché sur l'entrejambe de leur camarade au pantalon baissé, un petit essayant d'engloutir le plus de la verge blanche dans sa bouche minuscule, régurgitant un peu de bite avant d'être encourager de nouveau par la main de Jean à en remettre un peu plus au fond de son gosier irrité. Le petit garçon changeait d'appui comme il pouvait car sa position et les meurtrissures de la plante de ses pieds le gênaient beaucoup, ce spectacle amusait beaucoup les gardes qui observait la scène avec attention. Cette initiation sembla une éternité au jeune Mansour, même quand le sperme de son Ma"tre inonda sa cavité buccale, la main de celui-ci le forçant plus que jamais à avaler ce membre impossible, quand le liquide abondant qu'il ne pouvait ingurgiter déborda par la commissure de ses lèvres, quand il étouffait à moitié, il pensait que cette horreur n'allait plus finir. D'ailleurs, il avait en partie raison, car lorsque Jean le laissa enfin s'effondrer sur sa paillasse, un autre garde s'approcha, excité par le spectacle, puis un autre, si bien que le petit garçon connut encore le goût de plusieurs hommes avant de pouvoir se reposer un peu, humilié, prostré, invoquant la mort plutôt que de continuer à subir son sort. Cependant, son calvaire devait continuer, le même jour on lui apprit l'autre partie de son éducation, le conduisant attaché par les rues de la ville, un autre sergent d'Albert l'amena au Hammam où il dut tout le reste de la journée nettoyer les latrines et essuyer de ses mains nues les gros culs poilus des hommes qui venaient faire leurs besoins. Les citoyens arabes prenaient un vif plaisir à l'humiliation du jeune prince, pourtant aucun n'eut l'idée de l'utiliser pour un autre genre de besoins. Il faut dire que les arabes, en plus de tous leurs autres défauts dont nous avons parlés, ne possédaient pas un goût très sûr, malgré les édits de leur Coran, ils pratiquaient à l'occasion la sodomie avec des garçons pubères, voir avec d'autres hommes, mais montraient peu d'inclination pour les m les prépubères, comme cela arrive souvent dans les sociétés où, contrairement aux apparences, les femmes, les mères, règnent. Or, le Coupe Oreilles, grand philanthrope comme nous l'avons vu, décida que cette aberration du goût devait cesser dans la cité dont il avait pris le contrôle ! Après quelques semaines de cours de danse, de cours de fellation, lesquels se déroulaient maintenant dans la cour du Palais afin que la sultane puisse apprécier les nouveaux talents de son fils, de nettoyages de latrines, d'essuyages de fesses, le commandant jugea que le petit garçon était fin prêt pour partager ses enseignements avec le peuple. Jean l'Inverti vêtit l'enfant comme une danseuse du ventre, avec un voile de soie sur la tête, d'où pendaient des breloques, une ceinture de satin autour de la taille, et une mousseline si fine qu'elle en était quasiment transparente couvrait ses membres, des morceaux de soie habillaient encore le bas de son visage, son entrecuisse et son derrière, des babouches miniatures ornaient ses petons menus. Alors, le soir, Mansour fut amené dans le plus inf me bouge des quartiers populaires, dans lequel se pressaient déjà une forte multitude à cause de la publicité qu'en avaient fait les gardes francs. Des musiciens, tambourins, flûtes et cithares, furent mandés, quand le prince arriva, attifé comme une courtisane, il fut accueilli par le commandant en personne, lequel le prit dans ses bras et le déposa sur une table branlante, la foule acclama son futur monarque avec des rires et des sifflements grossiers. Puis, la musique commença, Mansour, mort de honte, qui savait ce qu'il avait à faire, s'il ne voulait pas être battu, se mit à danser au son des instruments. Son bassin ondula, l'un de ses pieds frappa le bois en rythme, avant que d'un mouvement ample, l'autre défit l'arrière de la première babouche, laquelle vola vers le public, l'autre suivi de peu, si bien qu'on pouvait voir de légers bracelets de chevilles bouger et teinter selon la cadence. Après quelques tours, il défit l'une de ses manches de mousseline, toujours en modulant ses flancs comme une couleuvre, l'autre manche tomba, on aperçut les muscles courbes sous la peau bronzée, déjà humide de sueur douce. Retirant les voiles de ses cuisses et de son ventre, lentement, très lentement, l'enfant courtisane prit bien soin de cambrer le dos en remuant les deux pomélos sous le tissu de soie qui en dessinait les contours. Tous apprécièrent le galbe de ces cuisses lisses, rendues dures par l'exercice, ces genoux un peu cagneux et ses mollets courts et fermes. On avait serti dans son nombril un gemme volé à la bijouterie de sa mère, lequel brillait de milles éclats sous la lumière des lampes à huile, à chaque mouvement langoureux, éclipsant l'autre genre d'ornements que les leçons de Jean avaient laissés, les stries et les marques rouges sur la peau satiné de cette Salomé en couches culottes. Mansour dégrafa sa ceinture, un coup de hanche sec à gauche, un coup de hanche sec à droite et les voiles qui cachaient son intimité la révélèrent soudain, d'un côté un petit dard dressé involontairement, une courte hampe dorée surmontée d'un grenat délicat, de l'autre côté deux lobes légèrement évasés par la nouvelle musculature due aux leçons de danse, lesquels laissaient appara"tre à la lumière, quand le petit garçon courbait voluptueusement son arrière train, un bouton plissé, brun en son centre, avec des replis plus clairs à la périphérie de ce soleil doré. Enfin, Mansour ôta sa coiffe et le voile sur son visage, que l'on avait pas maquillé pour que le contraste soit plus saisissant, tous purent observer au dessous de ses yeux embués de larmes, la moue boudeuse d'un garçonnet humilié dans sa toute jeune identité viril. Cependant, alors qu'il surprit un air mauvais de Jean dans l'assemblée, l'enfant se força à un sourire timide qui se voulait aguicheur, avant de saluer son public , pliant et étirant son corps nu. Albert de son côté, observait avec intérêt les djellabas qui se soulevaient quand le public applaudissait et tapait des pieds, il sut alors qu'il était en passe de gagner son pari. Pour le reste de la soirée, on remisa le petit prince dans une alcôve fermée par une étoffe, chaque client du bouge fut invité à venir rendre hommage à l'enfant pour sa prestation, mais le commandant avait demandé à ses gardes de se faire sucer la bite par Mansour pour qu'à chaque visite le client dut faire son compliment alors que le fils du sultan pratiquait une fellation à l'un des gardes ! L'effet fut sensationnel, plusieurs des arabes commencèrent à se branler en voyant ce spectacle, d'autres demandèrent carrément à profiter de la noble bouchette, ce qu'on leur autorisa, bien sûr, fort complaisamment. Alors, ce fut une orgie de foutre, tous se disputaient l'enfant que les crampes à la m choire, à la fin de la nuit, rendirent plus maladroit, si bien qu'en revenant au palais, alors qu'on lui avait remis de guingois ses habits de danseuse pour se moquer de lui, il était entièrement couvert de sperme. Exceptionnellement, comme il avait bien travaillé, on l'autorisa à rendre visite à sa mère dans cette accoutrement. Que ces retrouvailles furent émouvantes ! Là, entre cette femme encha"née dans sa cellule, essayant d'éructer quelques paroles, en bavant, face au spectacle de son fils de sept ans, travesti, le rouge au front, la tête baissée, son ange précieux qui puait la bite comme jamais la plus vulgaire des putes des bas quartiers n'avait pué la bite. Ce jour là, on laissa l'enfant récupérer de sa nuit, cependant les gardes préparaient déjà la suite de son éducation. Car Mansour devait encore apprendre une leçon, celle qui veut qu'un souverain doit rester ouvert, ouvert d'esprit bien sûr, mais également ouvert de corps. C'est là qu'intervint Howia. Ancien esclave de la sultane, Howia était un nègre de six pieds de haut, tout en muscles, que la nature avait pourvu d'un pénis à la fois gros et long, une arme pour ainsi dire, d'un instinct dépravé et d'un sens moral quasi inexistant. Un jour donc, on attacha le jeune prince sur un tonneau dans la cour, pieds et mains épousant parfaitement la forme de ce dernier. Puis, on fit entrer Howia, qui trop content de se venger des mauvais traitements de la sultane retira ses quelques vêtement et ... >> << - Et là, fiiiz, l'autre lui fait << Luc, je suis ton père >>, disait fortement le garçon aux habits merveilleux, en couvrant sa bouche avec la main pour imiter une voix, à un autre jeune garçon de douze ans, le cheveux bouclé, le profil caprin, qui ne semblait pas comprendre de quelle histoire il s'agissait. >> Le soldat aux haillons se leva brusquement, menaçant de faire valdinguer la table, parcourut vivement la distance qui le séparait de l'endroit où les deux jeunes garçons devisaient bruyamment. Sans prévenir, il tira son compagnon par la tunique et lui asséna une grande tape derrière l'oreille. << - Hey, espèce d'enc ... tenta le garçon. << - Tu en veux une autre, mécréant ? L'interrompit l'homme. Non ? Alors maintenant tu vas emmener ton petit copain un peu plus loin, histoire de pas déranger les adultes qui essaient de raconter des histoires, c'est bien comprit ? Ajouta-t-il d'un air menaçant. >> Mais, il n'attendit pas de réponse, il alla se rasseoir, alors que le pauvre éphèbe amenait son nouvel ami dans un coin plus éloigné tout en se massant l'arrière du cr ne << Bien, où en étais-je ? reprit le soldat aux haillons, ah oui, Howia. Ainsi donc, il naquit nègre, et esclave, ce qui, pour ces nations, revient au même, si bien que le mot est le même dans votre langue n'est-ce pas ? Il fut considéré et élevé comme un animal jusqu'à la puberté où ses proportions le firent remarquer par la sultane, laquelle l'acheta pour le montrer comme une bête de foire à la cour . Bien sûr, dans cette nouvelle société idéale, il était toujours esclaves, car toujours noir, mais au moins personne ne le traitait plus comme un chien, plutôt disons comme un étalon. Au physique, Howia arborait un front avancé et bas comme un gorille, un nez très épaté, à peine séparé de ses yeux, une m choire épaisse, également très avancée. J'ai déjà évoqué sa taille, mais je dois ajouter que toute sa carrure semblait se courber sous sa puissante musculature, comme si quelque fait de nature tentait de le faire marcher sur ses phalanges. Son sexe ressemblait, quant à lui, à une sorte de trompe surmontée d'un nœud gris épais, même en érection, on eut dit, qu'à tout moment, sa queue aurait pu se pouvoir comme celle de l'éléphant. La couleur de la peau épaisse d'Howia, de la teinte de l'ébène le plus sombre, contrastait vivement au soleil avec celle dorée du petit garçon attaché au tonneau. Seuls le jaune de ses dents, le rose sale de ses paumes et de la plante de ses pieds, empêchaient qu'on le perd"t de vue par une nuit sans lune ! Sa position inconfortable ne permettait pas à Mansour de tourner la tête. S'il l'avait pu, il aurait sans doute pris peur. Au lieu de cela il ressentit presque une sensation agréable lorsque le nègre le massa entre les fesses avec de l'huile d'olive qu'il prenait d'une jarre prévue à cet effet. Puis, une vive surprise saisit le prince quand Howia fit pression avec son pousse pour faire pénétré la substance visqueuse à l'intérieur. Enfin, il y eut la douleur, le pousse énorme entra tout entier, l'ongle écorchant le conduit fragile au passage, l'enfant pleura, le pousse se retira, mais le répits ne fut que de courte durée, car l'index et le major du nègre tentèrent l'effraction à leur tour. Une sensation de brûlure suivit la sensation de coupure, le muscle brun encore immature peina à garder sa forme sous l'assaut de la main d'adulte. Une fois satisfait de son ouvrage de lubrification, le nègre saisit une fesse douce dans chacun de ses battoirs pour en apprécier l'élasticité, triturant et manipulant sans ménagement le petit cul mignon. Quand Howia posa son chibre sur la raie des fesses écartées, l'assistance, composée des gardes francs, d'Albert Coupe Oreilles et de Jean l'Inverti, fut prise de saisissement, le mandrin noir arrivait jusqu'au milieu du dos du jeune garçon ! La bête, malgré ses proportions, aimait les saillies violentes, son pénis gonflé à bloc, dont on pouvait voir les veines palpiter autour du bourrelé médian jusqu'au gland turgescent, dégoûtait déjà de liquide séminal à cause de l'anticipation de ce qui allait arriver. A ce moment, même Jean, lequel avait déjà t té de l'engin du nègre, éprouva de la pitié pour ce pauvre bambin qui ne pouvait imaginer combien cette bite pouvait se révéler une arme fatale. Mais la leçon devait être apprise, alors personne n'intervint quand, après s'être masturbé quelques instants contre la peau lisse, le noir se recula d'un pas pour poser son gland gris tre sur l'anus déjà malmené du petit garçon. Les sanglots d'inconfort de Mansour se changèrent en hurlements de souffrance, Howia venait de lui enfoncer, sans prévenir, son nœud dans le rectum, en s'aidant de la main. Nul homme n'eut cru qu'un enfant si chétif pût pousser de tels cris de détresse s'il n'avait été là ce fameux jour, car en effet , on entendit le prince Mansour hurler dans toute la ville . Cependant, ces cris déchirants n'arrêtèrent pas Howia dans sa t che funeste, il fit même de gros efforts pour pénétrer plus avant dans la cavité princière. Après vingt minutes, les spectateurs furent surpris de constater que près d'un tiers de l'énorme sexe ramonait le fondement du petit garçon. La peau noire se plissait vers l'arrière sous l'effort, le nègre grognait comme un sauvage, non pas que le faible anus de l'enfant tent t de le rejeter, mais tout simplement parce que la disproportion était telle que les os du bassin et la fine membrane poussés au bout de leur résistance n'offraient plus aucune possibilité, sinon de se rompre pour de bon. Au fur et à mesure des poussées d'Howia on pouvait voir un renflement de chair bronzée se former tantôt au niveau du sacrum, tantôt au niveau du scrotum, la ligne médiane elle-même, qui va de l'extrémité de la verge jusqu'au coccyx, semblait s'étirer comme si la taille de la bite du noir menaçait de la déchirer, d'ouvrir en deux l'enfant dans le sens de la longueur. A un moment, Mansour perdit connaissance, si bien qu'on le crut mort, mais quelques coups de baguette charitables de la part de Jean le rendirent au monde, et l'on entendit de nouveau ses hurlements. Au bout d'une heure, Howia n'avait toujours pas débandé, quand du sperme commença à fuir de l'anus meurtri du garçonnet on comprit que le nègre éjaculait sans perdre sa vigueur et sans se fatiguer ! L'Inverti notamment savait que ce bourreau des culs produisait une abondante semence à chaque orgasme, or, il se demandait à présent si le flot de foutre continu n'avait pas atteint l'estomac de l'enfant, tant le corps de celui-ci était menu. Après deux heures, Mansour, vaincu enfin, ne poussait plus guère que de longs soupirs épuisés, c'est alors qu'Howia se retira. L'assemblée des gardes applaudit en voyant l'orifice, dorénavant de la taille impossible d'un poing d'homme, dont les plis radiants avaient entièrement disparu, et d'où s'écoula, certes un peu de sang, mais surtout un flux ininterrompu de foutre très blanc, pendant plusieurs minutes. Tous bandaient ferme devant ce spectacle, mais, malgré sa propre excitation, Albert, le brave homme, décida que le petit prince aurait du repos. On détacha donc l'enfant, on vérifia qu'aucun os n'était brisé, qu'aucune hémorragie majeure ne menaçait sa courte existence, ô miracle, quoique très ab"mé au physique et traumatisé au psychique, le garçon vivrait, tous remercièrent Dieu ! Ensuite, Mansour put dormir quelques heures avant que, la tentation étant trop forte, Albert et Jean les premiers, puis tous les gardes francs, vinrent essayer l'ouverture pratiquée par Howia. Voici comment débuta la véritable carrière du prince Mansour, tant il est vrai qu'une bonne leçon ne s'apprend qu'avec moultes répétitions. Pendant les années qui suivirent, l'enfant s'entra"nait dans la cour du palais avec les gardes francs, sous le regard de sa mère de plus en plus désespérée, l'après midi on le menait dans les endroits publics de la ville où se trouvaient des latrines, il essuyait les hommes avec ses mains, et parfois avec sa langue (les arabes ayant fini par faire preuve d'un peu de raffinement), pratiquait quelques fellations au passage, puis, chaque soir, il dansait dans un bordel différent. Seulement, l'initiation avec Howia, et l'entra"nement avec les francs, laissaient des séquelles, chaque fois que le petit prince mouvait son corps sur les tables, de son anus perpétuellement entrouvert s'écoulait le foutre le long de ses gambettes en une flaque dans laquelle clapotaient ses pieds au rythme de la musique. Comme les citoyens arabes se bousculaient après le spectacle pour essayer la sodomie avec le jeune enfant, que chacun d'eux payait des sommes folles pour être parmi les premiers, que tous se pressaient enfin, tant les francs les avaient converti à cette Très Sainte pratique, Mansour, pour ainsi dire, ne désemplissait pas. Ce régime dura près de deux ans, l'enfant grandissait un peu, maigrissait beaucoup, il se soumettait à tout sans rechigner, il ne pleurait plus. Puis la question de la succession s'imposa. Albert Coupe Oreilles et les francs détenaient de fait le pouvoir, la populace commençait à grogner, il fallait trouver un ma"tre à cette race d'esclave. Le vieux sultan ne pouvait décemment remonter sur le trône, même surveiller étroitement par les gardes, il n'était de toute façon plus en état de faire illusion, bigotant et délirant comme il l'était depuis sa cellule, il se mettait à faire toutes les prières, ne buvait plus d'alcool, invoquait le nom de son dieu, bref, il n'était plus apte à régner, ni d'ailleurs à être un homme. Alors, Albert décida de faire monter Mansour sur le trône. Cependant, afin de ménager les susceptibilités, il dut organiser un tribunal fantoche pour juger le sultan, tribunal qui prononça, sans surprise, la peine de mort, ainsi que la prison à vie pour sa femme. L'exécution se déroula par un après-midi torride, sur la place du marché, une forte foule se rassembla pour profiter du spectacle, hommes, femmes et enfants, car, comme nous l'avons déjà signalé les arabes sont un peuple cruel. Mansour aussi, mené en laisse par Jean, se tenait en bonne place parmi les spectateurs, on lui avait accordé, exceptionnellement, un jour de repos à l'occasion de cette fête. A 9 ans, le garçon était encore magnifique, des boucles folles ébouriffaient ses cheveux un peu longs, ses joues creusées, ses pommettes saillantes mettaient en valeur ses grands yeux verts aux longs cils, superbes malgré leur regard vague, son air perpétuellement triste donnait à ses lèvres, devenues plus fines avec le temps, une moue languide, malgré la fissure qui en ornait la pointe à force de sucer. Que vous dirai-je de son corps ? Les nombreuses heures d'exercice et la malnutrition faisaient appara"tre ses côtes, faisaient ressortir la pointe de ses coudes, de ses genoux, le coin de ses chevilles, dessinaient sa musculature, son ventre notamment, sous le tracé de ses côtes, ressemblait à une plaine vallonnée par huit petites collines mignonnes. Bien sûr, même dans cette situation on voyait encore une ligne claire continue couler le long de l'arrière de sa cuisse, poursuivre sa course sur le jarret, puis contre la peau douce du mollet, jusqu'à dispara"tre sous le talon meurtri par des heures de danse. On tra"na le sultan sur la place, vers le billot apprêté pour l'occasion. Malgré tous les principes religieux que le monarque prêchait depuis sa cellule dans la tour, il pleurnichait maintenant comme une fillette qu'on égorge - et Albert, qui attendait près du billot, savait bien quel bruit cela faisait, tant il en avait égorgées lui-même. Le sultan gardait encore un fort embonpoint, ce qui le rendait comique comme il essayait de se débattre pathétiquement entre les mains des gardes qui lui posaient la tête en place pour l'exécution. Le commandant patientait en jouant avec son immense cimeterre, au bout d'un moment, il s'ennuya. Alors il montra à ses hommes comment maintenir les bras en arrière de l'obèse pleurnichard afin que la tête reste en place sur le bois. Enfin, il leva son arme à deux mains, mais comme le sultan gigotait toujours il dut s'y reprendre à deux fois avant de couper le cou du supplicié. Fou de rage, Albert qui ressentait un profond mépris pour les hommes qui ne savaient pas mourir, qui, de plus, ne supportait pas d'avoir raté son coup, si bien que le cou du sultan était plus déchiré que coupé, que deux vertèbres jaunes fêlées sortaient de la masse rouge là où se trouvait une tête l'instant d'avant, décida que le monarque ne conna"trait pas des obsèques en bonne et due forme. Le commandant Coupe Oreilles ordonna donc qu'on laiss t le corps à pourrir là, ramassa la tête, en coupa les appendices pour sa collection personnelle, et la planta sur une pique au milieu de la place. Enfin, il interdit, sous peine de mort, qu'on déplaç t le cadavre, ordonna que la cérémonie d'investiture de l'héritier, le nouveau sultan Mansour, aurait lieu ici même, le lendemain. Quand le jour fut venu, la foule revint sur la place, tous ayant pris soin d'appliquer des étoffes mouillées sur leur nez, car en une seule journée, le soleil et la décomposition avaient déjà fait leur office. Pour officialiser la passation du pouvoir, on amena cette fois la femme du sultan pour qu'elle puisse voir l'accession de son fils au pouvoir, encha"née, blême, amaigrie, vieillie, malgré ses quelques trente cinq ans. Pour la cérémonie, on avait vêtu le prince Mansour de ses habits de danseuse, déchirés par endroit et souillés, cependant, la mère reconnut l'enfant, elle chercha à lui parler, les bras tendus, mais le petit garçon, les yeux vides, ne lança même pas un regard à cette femme qui gémissait et bavait dans un charabias incompréhensible, du fait de sa langue arrachée. Mansour, fut amené derrière le corps de son père, lequel restait dans la même position depuis la veille, les épaules sans tête, effondrées devant le billot rouge de sang, les jambes fléchies, l'énorme cul du mort relevé, dans cette position, face aux cieux, et ce malgré les nombreux outrages que des chiens errants avaient fait subir au mort, lui ouvrant le flanc pour en manger les intestins, dont une partie, tra"nait sur le sol boueux. La tête du sultan, quant à elle, fixait son fils, du haut de sa pique, d'un regard sans yeux, car les oiseaux mangeaient les yeux en premier, et sans oreilles car celles-ci décoraient le ceinturon du commandant de la garde. Ce fut Jean l'Inverti qui fut chargé de pousser l'enfant pour sa leçon du jour, malgré tout le dégoût que cette scène impropre inspirait à sa nature sensible. Il saisit l'épaule du petit garçon, le précipita fermement devant le derrière du mort, ne prononçant qu'une seule parole : << honore ton père !>>. On ne sut jamais quel instinct filial merveilleux dicta au jeune Mansour ce qu'il devait faire, où si simplement l'habitude de nettoyer les culs sans y réfléchir l'avait conditionné à cela, toutefois, il ne fronça même pas son nez mignon lorsque qu'il prit à deux mains le pantalon bouffant du mort et le baissa avec difficulté sur les cuisses, à cause de la rigidité cadavérique. Quand l'enfant eut réussi à dévêtir le cul paternel, l'assemblée retint son souffle. La tête du petit prince semblait si minuscule devant ces fesses poilues, grise et flasques, de cet anus même, dont avait débordé, puis séché, un flot de merde liquide, tant il est vrai qu'au moment de mourir nous nous vidons comme des poissons. Lorsque l'enfant ôta son voile jauni par son métier, quand il tira une languette rose et l'appliqua sans aucun dégoût apparent sur le trou merdeux du mort, tous éprouvèrent à la fois une fascination morbide et une violente envie de vomir. L'odeur irrespirable, mélange de viande avariée, d'excrément et d'une pointe épicée de cannelle, prenait toute le monde à la gorge, comment le prince faisait-il ? Son éducation parmi les citoyens lui avait-elle enlevé toute conscience de lui même ? Sous le soleil implacable, la tête du père jugeait le travail de nettoyage du fils qui enfouissait à présent presqu'entièrement son beau visage dans sa cavité sultanesque. Quand le petit garçon cessa enfin de lécher le fion du cadavre, une large t che marron maculait le milieu de son visage, un peu plus foncée près de la bouche - << en avait-il mangé ? >> se demandait l'assistance -, c'est alors que Mansour tira la langue vers le scrotum décomposé de son père, dont une partie de la peau gris tre et rouge pendait en lambeaux après avoir été grignotée par quelqu'animal charognard. On vit l'enfant passer sa petite langue sur les bourses déchirées et le micropénis paternel avec la même application qu'il avait eu à en nettoyer le cul. Ces soins donnés au mort durèrent plusieurs heures, on eut dit que le jeune prince avait depuis longtemps perdu toute notion du temps, qu'il n'arrêterait jamais si un homme adulte ne lui en donnait l'ordre. Ainsi, il arriva tout de même que Jean, importuné dans son appréciation du spectacle par les gémissements inarticulés de la mère, tira sur la laisse pour signifier la fin de la cérémonie. Ramenant le prince vers lui sans ménagement, il laissa Albert prononcer les mots que tous attendaient avec des haut le cœur depuis déjà un moment ; << saluez votre nouveau sultan, Mansour 1er ! >>, et tous saluèrent. La suite, vous la connaissez peu-être, le commandant des gardes ne mit pas longtemps avant de faire signer d'une croix au nouveau sultan les édits qu'il avait en tête. Il fut décidé que toutes les femmes seraient excisées dès la naissance jusqu'aux plus vieilles, que les rapports sexuels entre hommes adultes - c'est à dire au delà de douze ans - seraient effectivement punis de mort, que chaque citoyen de la ville devrait apprendre un métier afin de pourvoir à ses besoins. Bien sûr, comme vous vous en doutez, la population accueillit inégalement ces décrets, Jean l'Inverti le premier protesta officiellement, mais en vain, les arabes voulurent contester, quant à eux, l'édit sur le travail, mais reculèrent devant les gardes armés, car ils étaient encore plus l ches que fainéants. Ainsi donc, en l'espace de quelques années, cette cité dont je parle, devint un véritable paradis sur Terre et un exemple pour toute l'humanité. Ce qu'il advint au sultan Mansour 1er ? me demanderez-vous. Eh bien, il fut rendu à son peuple, une maladie de peau ayant commencé à ronger sa peau si douce et belle autrefois, il vécut dans les rues, car plus personne ne voulait de lui, il buvait et mangeait dans le caniveau, se faisant sodomiser de temps à autre par des chiens ou quelque clochard décidément trop aviné. Cependant, tous ne manquaient pas de lui donner du salut et du << Votre Grandeur >> à chaque fois qu'on le croisait en train de laper une flaque corrompue, accolé à un chien errant en rut. Même les enfants des rues qui travaillaient maintenant dans les bordels en lieu et place des femmes, qui mangeaient à leur faim, ne le maltraitaient pas tant ils savaient ce qu'ils lui devaient dans l'amélioration de leur condition. Quand il atteint la puberté, il ne ressemblait plus à grand chose, le pauvre garçon, alors on lui donna sa dernière leçon, on le mena à la cellule de sa mère encore féconde pour ce qu'on en savait et on lui dit << honore ta mère >>. La décence et la morale que je mets dans mes récits m'interdisent de vous contez cette scène horrible, sachez seulement que de cette union naquit un petit garçon sain, c'est alors qu'on abrégea fort humainement les souffrances de Mansour pour faire régner son frère/fils, lequel cependant apprit ses leçons dès la naissance. Ainsi, tout le monde fut content. >> << - Une minute compagnon ! Intervint le joueur d'échecs en blanc, quand il fut certain que l'autre eut terminé son histoire. Vous avez affirmé en préambule que cette histoire serait la vôtre, comment est-ce possible ? Et méfiez-vous de votre réponse, car si je supportais que vous insultassiez ma race et ma religion, je pourrais vous occire si vous étiez présent alors que laissassiez un jeune éphèbe mourir ! <<  -Allons, mon seigneur Mounir, car vous êtes l'Homme Sombre n'est-ce pas ? répondit le soldat aux haillons. Oui, vous êtes le fondateur de l'Ordre, le défenseur des adolescents. Vos déguisements ne trompent que vos ennemis, et encore... Allons, dis-je, si j'y étais en tant que l'un des gardes francs, vous y étiez également en votre qualité de soldat du sultan, déserteur pendant l'émeute, revenu sous des habits civils quand tout ce fut calmé. Vous aviez vingt deux ans, nous nous sommes croisés alors que je patrouillais dans les rues, vous crois tes ce jour là le sultan Mansour, alors gé d'onze ans, la face couverte de croûtes et d'abcès, se nourrissant d'ordures. Et que f"tes-vous ? Je vous vit ouvrir votre braguette et lui pisser sur la tête ! << - Cela est vrai, à mon grand désespoir, dit alors l'homme en blanc en retirant son postiche de barbe, je le regrette encore, mais l'enfant était perdu. Ô que n'eus-je pu intervenir plutôt, avant que vous et les vôtres ne le massacrassiez ! Je l'aurais pris sous mon aile, je l'aurais éduqué ! Le destin pourtant voulut que lui dérobassiez son enfance, que vous souillassiez cet être sacré ! << - Mais quoi, que vouliez-vous qu'il apprenne ? reprit le soldat aux haillons. La liberté ? La bonté ? La philosophie ? La religion ? Que sais-je ? En définitive, vous auriez voulu qu'il vous ressemble. Les gens tels que vous prétendent que nous prenons aux enfants, que nous leur imposons tout et que nous ne soucions pas de leur devenir. Cependant, cette emprise que l'on nous reproche, n'est rien comparée à la vôtre, car nous ne faisons que montrer aux jeunes enfants, par l'exemple, comment doit se comporter un homme libre, nous ne les lions pas, comme vous faites, vous autres pédérastes, dans une relation hypocrite d'amour et d'éducation qui les enferme - le grand philosophe musulman Mohamed Yusuf ne dit-il pas << l'éducation est un péché >> ? -, les rend dépendant et fait que ces adolescents deviennent moins que des hommes en murissant ! << - Mais, que vous parlassiez ainsi n'a aucun sens ! Le jeune Mansour est mort ! Quelle liberté a-t-il trouvée ? contra le seigneur Mounir qui enlevait son habit blanc pour révéler une tunique noire et des armes acérées. <<- Oui, bon, c'est vrai, il y a parfois des ratés, des accidents, mais s'il avait vécu il serait devenu un homme libre, n'est-ce pas tout ce qui compte après tout ? argumenta l'autre homme, sans plus s'émouvoir que cela. La puberté est déjà une telle infamie, ne vaut-il pas mieux en finir avant si l'on n'a pas la force de devenir un homme véritable, un homme puissant ? << - Ah, je menais ma vie droitement, plein des certitudes nées de mon expérience, mais il fallut que vous me troublassiez avec votre satanée morale ! se lamenta enfin Mounir. Qui es-tu donc vraiment, ô étranger ! N'es-tu point une sorte d'émissaire d'Iblis ? J'ai bien vu comment tu jouais aux échecs depuis tout à l'heure, en bougeant les pièces n'importe comment, au mépris de toutes les règles, comment ton histoire se parait de toutes les gr ces pour mieux m'asséner le coup fatal ! << - Houlà non, je ne suis que Justin Violeur, Seigneur des Glands de la planète Galipettes ... assura l'homme qui ne savait pas jouer aux échecs. << - Juste un violeur ? demanda l'Homme Sombre, sans réfléchir. << - Euh non, Justin c'est mon prénom, précisa Justin. Bref, je ne suis pas ici pour vous tourmenter, mais pour sauver l'univers. Vous voyez ce monde dans lequel vous vivez, il n'est pas tout à fait réel, du moins pour certaines personnes, hors de leur temps et de leur espace, cependant, votre monde est appelé à avoir une grande influence sur le leur, et donc sur l'univers tout entier, vous me suivez ? C'est pour cela que je me devais d'intervenir, si personne n'avait remis du sexe un peu crade dans votre monde, alors tout l'univers aurait pu s'en trouver ralenti ! poursuivit-il en se débarrassant de son déguisement pour révéler une manteau beige sale, lequel couvrait à peine des sous-vêtements t chés, et en chaussant d'étranges lunettes aux verres très épais. Sur ce, laissant Mounir à ses réflexions, Justin se leva et partit à la recherche de son jeune compagnon Nabil, lequel, s'ennuyant ferme dans cette histoire, pouvait bien être n'importe où. Il le trouva pourtant dans une remise, avec le jeune garçon auquel il parlait un peu avant, dans une position acrobatique. En effet, Nabil, on ne sait comment, avait réussi a sortir une de ses jambes de son jeans et de son caleçon, sans enlever sa basket blanche ! Assis sur un banc, il maintenait haut son pied en tenant sa cheville avec la main gauche, le bras sous son jarret, dans une étrange position de yogi. Justin, impressionné, se fit discret pour mieux apprécier ce spectacle. En effet, entre deux caisses, dans une position toute aussi inconfortable, le jeune garçon au profil caprin, aux cheveux ch tain et aux yeux verts, s'appliquait comme il pouvait à faire rentrer une langue violette entre la cuisse écarté et l'autre jambe en appui, au bout de laquelle tra"nait misérablement le pantalon de Nabil. Le Violeur ne s'était jamais rendu compte combien son compagnon pouvait être beau entre les fesses, il voyait avec envie une étoile uniformément brune, de la même couleur que le reste de sa peau,, aux plis très profonds, maintenant légèrement humectés, des bourses un peu l ches mais encore lisses et fermes, posées sur le nez aquilin de l'autre garçon, un dard marron, au bout rose, bien renflé tout du long, quelques centimètres, pas plus, mais d'une vigueur étonnante. Diable, ce garçon avait de beaux restes ! Et son camarade soumis qui léchait à n'en plus finir cette rosette intacte, reniflant avidement le dessous replet des couilles de Nabil, quel joli spectacle ! Ce dernier, aux anges, regardait le plafond en soufflant fort, un sourire extatique déformait ses lèvres foncées, découvrant un peu ses dents très blanches. Il disait dans un souffle à l'autre garçon : << vas-y, pédale, met la plus profond, allez, t'es vraiment une pute, aaah ... >> Décidément, son jeune compagnon n'était pas complètement perdu. C'est ce moment que choisit Justin pour se faire conna"tre. << - Hey, on vous jamais appris à frapper ! cria Nabil en rejetant d'un méchant coup de pied l'autre garçon contre les caisses. C'est pas du tout ce que vous croyez, je suis pas pédé, merde ! Ajouta-t-il rapidement. >> Justin Violeur s'abstint de tout commentaire, laissant Nabil s'emmêler tout seul dans une explication farfelue au sujet d'une démangeaison qui l'avait obligé à demander à l'autre garçon de regarder, etc. Cependant, il ne put s'empêcher de pouffer devant la scène du garçon essayant de remettre précipitamment sa jambe dans son jeans, ce qui sembla posé plus de problèmes avec la basket qu'il y en avait eu pour la faire passer dans l'autre sens. On y était presque lorsque Mounir fit son apparition derrière Justin. << - Dites moi, je crois que je ne connais pas ce philosophe Mohamed Yusuf, dont vous m'avez ... dit-il avant de s'interrompre devant le spectacle du préado, sur un pied, se débattant avec son pantalon, à côté d'un autre garçon à moitié assommé. Par Allah, cet éphèbe est-il de vos amis ? Je ne l'avait pas encore remarqué, il est magnifique ! >> Apercevant le regard lubrique de l'Homme Sombre posé sur lui, Nabil trouva de suite la solution pour renfiler ses frusques, et boucler sa ceinture, très serrée. D'ailleurs, c'est lui qui, sans un mot, prit Justin par la manche et l'entra"na au dehors. Ils marchèrent rapidement parmi les ruelles, sans s'inquiéter des gémissements qui se faisaient entendre derrière certaines corbeilles, si bien qu'ils arrivèrent au marché de Naruq. Là tout n'était que senteurs, myrrhe, encens, bois de santal, fruits frais, étoffes neuves, toutes les échoppes resplendissaient de couleurs, comme les vêtements des clients, des animaux pillaient, un orchestre improvisé jouait une musique festive, alors qu'un groupe de garçons d'onze ou douze ans dansaient une joyeuse farandole. Dans cette ambiance si gaie, Nabil et Justin se dirigèrent vers une étrange bo"te, un peu plus grosse qu'une cabine téléphonique, de couleur rose vif, des vitrines contenant des poupées en ornaient les flancs, au dessus de la jolie porte en bois peint on pouvait lire << La Crèche >>. Des badauds s'attroupaient autour de l'étrange cabine, mais Justin les écarta sans ménagement, il sortit une clé et un << bip bip >> sonore se fit entendre. S'apprêtant à pénétrer dans l'engin, lequel était plus grand à l'intérieur, il vit que Nabil hésitait un instant, jetant un œil vers la foule par dessus son épaule. << - Nous ne sommes pas vraiment à une autre époque, n'est-ce pas ? Demanda-t-il à Justin Violeur. Nous ne sommes mêmes pas sur une autre planète, c'est ça ? << - Vous êtes trop perspicace pour votre bien, jeune homme, lui répondit Le Violeur. Mais tu as raison, nous sommes dans un conte érotique merveilleux, une sorte de roman, si tu préfères. C'est une des nombreuses possibilités de La Crèche. Mais, il est temps de te reconduire chez toi. << - Je me disais aussi, je ne crois pas avoir vu aucun garçon de moins de dix ans, et tous sont ch tains aux yeux verts, ce monde avait quelque chose de factice, reprit alors Nabil en se dirigeant vers le vaisseau. >> Quand La Crèche fut fermée, alors que Justin réglait, tripotait, triturait, maniait différents appareils à l'usage aussi obscure qu'ésotérique, qu'il vérifiait surtout l'état d'une minuscule vulve mate qui dépassait du tableau de bord, le jeune garçon réfléchissait. << - Dites, votre machine peut voyager dans les histoires, c'est bien ça ? Demanda-t-il soudain. Est-ce qu'elle pourrait voyager dans des histoires de films, de cinéma, je veux dire ? << - je croyais que tu voulais absolument revenir à ta vie sans intérêt, rétorqua Justin en déboutonnant son pantalon devant le tableau de bord. << - Eh bien, disons que, peut-être, si vous m'ameniez dans un film vraiment cool, du genre Star Wars, voyez, je pourrais, dans ce cas, bah vous savez quoi, supporter un voyage de plus... émit le jeune garçon en guise d'hypothèse. << - Hmmm, fit Le Violeur. Techniquement c'est possible, mais je suis responsable de toi, je ne voudrais pas que tu te corrompes dans cet univers violent de la Guerre des Étoiles. Non, j'ai une bien meilleure idée, qu'est-ce que tu dirais de te rendre dans un univers de ton ge ? << - De mon ge ? s'étonna Nabil. Mais attendez, moi je veux voir les jedis, je m'en branle de ce que vous pensez ! << - Taratata, j'ai pris ma décision, pour te récompenser de tes bons et loyaux services, je vais nous emmener sur l'Île aux Enfants ! s'écria gaiement Justin Violeur en pénétrant sans ménagement le vagin pantelant de Kadija. << - Eh non, je suis plus un bébé, en plus c'est vieux, non, s'il-vous-plait, pas ça, conn... eut encore le temps de dire le garçon avant que La Crèche ne bondisse à travers le temps et l'espace. Fin.