Note: This story was dynamically reformatted for online reading convenience. L'Attaque des Ménistes (Mg, M+g, Fb, Femdom, Maldom, anal ,vag, uro, violence, snuff, nepi, SF, hum, ped ) Série : Justin Violeur Saison 1 - épisode 2 Alexandre Culfel (C) 2015, tous droits réservés. L'auteur autorise cependant tout réalisateur à adapter son texte dans le cadre d'un film. Contact : jeanlucseca@mail2tor.com Déclameur : Attention, ce texte est une œuvre de fiction. Toute ressemblance avec des personnes réelles, ou des événements qui se seraient réellement produits, ne serait que pure coïncidence. De même, toute ressemblance avec une œuvre existante, une série télé, ou quoique ce soit, ne serait aussi qu'une pure coïncidence. Tanana nana nana ... Nabil ramena la capuche de son sweat Fuma sur sa tête rasée. Le temps était gris et les grandes avenues de cette banlieue laissaient souffler un vent glacial, sans entrave. Plus il marchait et moins il reconnaissait cette cité, les immeubles délabrés défilaient devant ses yeux, tous pareils, et il ne voyait aucun panneau ni aucun affichage qui auraient pu le renseigner. Pourtant quelque chose lui disait qu'il se situait bien en banlieue parisienne, les graf', les véhicules brûlés avaient quelque chose de familier, même s'il les trouvait un peu nombreux, y avait-il eu des émeutes pendant son absence ? Les rues étaient désertes. En cette fin d'après midi, Nabil balançait entre l'espoir de trouver quelqu'un à qui demander son chemin et l'appréhension de tomber sur une bande rivale. Cette dernière option lui aurait permis de savoir où il était, mais elle ne l'enchantait guère. Sa priorité devint donc de trouver une gare où un passage souterrain vers quelque ligne de RER qu'il pourrait frauder pour rentrer chez lui. Après encore vingt minutes de marche à pieds, il aperçut enfin ce qui ressemblait à une bouche de métro, il marcha plus vite mais fut coupé net dans son élan quand il s'aperçut que l'entrée était encombrée de gravats, complètement défoncée et impraticable. Mais où était-il donc tombé ? Soudain la réalité le saisit avec effroi, l'autre enculé ne l'avait pas ramené chez lui, cet endroit ressemblait à chez lui, seulement ce n'était pas CHEZ LUI ! Nabil fut dérangé dans ses sombres pensées par un hurlement et une détonation d'arme à feu relativement proches de sa position. Son instinct de survie lui cria de se mettre à l'abri mais son corps fatigué ne fut pas assez rapide. Des pas empressés se firent entendre derrière lui, et il n'eut que le temps de retourner pour voir une gamine blonde se vautrer à ses pieds. Elle devait avoir douze ans, tout au plus, son visage était pourtant maquillé lourdement, comme celui d'une femme, et son fond de teint comme son rimmel coulaient à cause de la sueur d'une course effrénée. Un haut en coton blanc à bretelles et une jupe très courte habillaient la fille, elle portait aussi des escarpins à talons, ce n'était pas étonnant qu'elle soit tombée en se tordant la cheville, cheville qu'elle se tenait d'ailleurs maintenant, en gémissant. Nabil faisait un geste pour venir en aide à la gamine lorsqu'il vit ses poursuivants débouler jusqu'à lui. Il s'agissait de trois gaillard d'une vingtaine d'années, un noir massif et deux arabes sveltes, chacun vêtus de fringues de marques Dadidas et Niké : sweatshirt, baskets et jeans trop grands, ils étaient suivis par deux petits garçons maghrébins vêtus, eux, comme des clodos, dont le plus vieux ne devaient pas avoir plus de huit ans. Le plus vieux des deux arabes tenait un flingue énorme au poing, il fit signe aux autres de se fixer et lança un sifflement approbateur : Eh bah cousin, j'te connais pas, mais t'es meilleur que nous en chasse à la pétasse, dit-il en guise d'introduction. Ça faisait bien une demie heure qu'on la coursait c'te pute, et c'est devant toi qu'elle s'étale. Bah, disons que tu l'as attrapée, alors comme nous on a couru et que toi tu l'as chopée, on va faire cinquante cinquante hein ? Continua-t-il. Au fait moi je m'appelle Rachid, là c'est Momo et Aliou, et les deux là, je sais pas, c'est des stagiaires qui nous suivent partout, ajouta-t-il en montrant les deux enfants du groupe. Eh les gars venez dire bonjour à notre chasseur et emmenez moi cette chienne dans les anciennes caves ! Sans bien comprendre où il mettait les pieds, Nabil observa sans broncher les deux autres gaillards agripper la pauvre fille par le bras et les cheveux, et la tra"ner, malgré ses pleurs et ses cris à l'arrière d'un immeuble proche. Comme si tout cela était on ne peut plus normal, Rachid lui saisit l'épaule et le poussa de l'avant, suivi des deux mômes en bas ge. Le petit groupe pénétra dans une cage d'immeuble, la porte de métal en avait été défoncée et reposait pliée au milieu des débris. Au détour d'un couloir étroit, ils s'aventurèrent dans un escalier sombre, uniquement éclairé par une veilleuse de secours, débouchèrent dans une enfilades de caves aux accès fracturés, où des ombres se mouvaient craintivement à la lueur vacillante de quelque feu de bidon dégageant plus de fumée que de lumière. Momo et Aliou, jetèrent la gamine dans une des caves d'où s'échappa sous les quolibets un pauvre vieux clochard blanc, tout effrayé. Quand Nabil entra dans la pièce jonchée d'ordure et puante, la fille était déjà sur un matelas défra"chis et t ché. Elle pleurait à chaudes larmes en suppliant d'être épargnée. La réponse de Rachid fut de dégainer à nouveau son automatique et de lui mettre sous le nez. regardez les mecs, la souillon s'est faite dessus, dit-il d'abord en montrant la mini-jupe où une t che de pisse commençait à se former. Eh bah salope, tu veux pas que j'te bute, c'est ça ? Ajouta-t-il en appuyant le canon de son arme sur le visage de l'enfant maquillée. OK, OK, alors j'te jure que je te brûlerai pas la cervelle si t'es bien gentille ... Là dessus, Rachid déboucla sa ceinture et déboutonna son jean, qui tomba sur les chevilles, il sortit d'un caleçon Corvin klan rouge une bite brune, épaisse et circoncise au frein, à demie bandée déjà. Un << vas-y sale pute, suce ma queue >> fut une invitation suffisante pour la petite fille à empoigner le sexe de Rachid et à l'enfourner dans sa bouche, Le canon du pistolet toujours sur son visage mouillée de larme, le maquillage complètement étalé cette fois sur la face, la gamine essayait de pomper le chibre de Rachid aussi efficacement qu'elle pouvait avec sa petite bouche, distendue au fur et à mesure que la bite de Rachid prenait toute son ampleur. Ses joues se creusaient et reprenaient leur forme à chaque va et vient, les lèvres serrées autour de la verge faisaient comme une ventouse, Visiblement la peur panique donnait à la fille un talent de suceuse hors paire. Nabil ne pouvait retenir une certaine excitation à ce spectacle et il sentait son pénis tirer sous son pantalon, même s'il se retenait de se toucher. Les autres n'avaient pas la même pudeur, le noir et l'arabe avaient sorti leurs bites de leur froc et même les deux petits se masturbaient frénétiquement devant la scène. Soudain, Rachid, encore tout à son plaisir, invita ses potes, d'un geste, à venir le rejoindre, et là se fut la curée. Aliou, le noir massif, s'approcha en premier et malgré les couinements de la gamine déchira son haut d'un coup sec pour révéler deux seins p les en pomme, à peine formés, seins qu'il commença à triturer sans ménagement avec les deux battoirs qui lui servaient de mains. Momo, arabe typique aux cheveux bouclés très bruns, au nez aquilin et aux pommettes saillantes, avait un air de pervers, il entreprit de se faufiler entre Aliou et la fille pour glisser sa main sous la jupe de la gamine. Nabil ne voyait pas bien ce que faisait Momo mais cela semblait très pénible pour la petite blonde, et elle gémissait d'inconfort en tordant les jambes, alors qu'Aliou lui triturait toujours plus fort ses nichons minuscules, et que Rachid appuyait sur sa tête avec sa main libre pour lui forcer la gorge. Eh, les cousins, la pisseuses a pas de culotte ! dit Momo, à moment. Sale truie, tu m'a sali la main, tu vas le regretter ! Ouais, éructa Rachid, il est temps de lui montrer à cette pute ! Rachid enleva son sexe de la gorge de la fille, qui en profita pour reprendre son souffle entre deux haut-le-cœur, et en bavant abondamment, à moins que les filets gluants qui lui dégoulinaient du menton ne soient du liquide pré séminal de l'arabe qui lui avait défoncé la bouche. Là, Rachid lui donna un grand coup de la crosse de son arme, la tête de la petite fut projetée en arrière, elle se retrouva allongée sur le dos, à moitié assommée, les lèvres et le nez saignant autour d'un gros hématome qui se formait déjà sur la peau blanche délicate de sa joue. Sans doute excité par la violence de son copain, Momo attrapa la jupe et la déchira sèchement. La destruction de la jupe révéla à Nabil le spectacle émouvant d'une protubérance p le, étroitement close, d'où dépassait à peine une sorte de repli avec un bouton rose, le tout surmonté de trois traits au niveau du pubis, comme si les premiers poils voulaient attendre de sortir pour ne pas g cher ce tableau de l'innocence. Cependant, Aliou ne devait pas être sensible à la poésie de la chose, car il écarta les lèvres de la vulve à peine m ture et l'explora avec les doigts. Eh, elle est encore vierge cette pétasse ! dit-il avec un large sourire. Rachid, à toi l'honneur, t'es le chef après tout, concéda-t-il noblement à Rachid. Pas de ça Al ', on est tous égaux, t'as trouver le trésor, tu peux en profiter, rétorqua le généreux chef de bande. Ou alors, tiens si on laissait la prime au gamin qui l'a chopée ! Nabil recula d'un pas, il n'envisageait pas vraiment son premier rapport avec une fille dans ces conditions, avec une fille assommée sur un matelas crasseux, et pas avec une fille de son ge. Mais devant les instances des trois jeunes hommes, les << t'es pédé ou quoi ? >> et le regard envieux des deux petits garçons, il céda. La nature fit le reste, il s'approcha de la gamine allongée, déboutonna son jean pendant qu'Aliou écartait les lèvres et que Momo cracha dans sa main avant d'étaler sa salive sur l'entrée du sexe de la fillette blonde. Nabil voyait le trou dans lequel entrer, même s'il lui semblait trop étroit, même pour sa bite d'impubère, plus longue que large. Aliou et Momo écartèrent en grand les jambes de leur victime et Nabil se coucha lourdement sur elle. Son pénis très rigide commença par se frotter contre l'organe mouillé, avant de trouver instinctivement l'entrée. Nabil ressentit comme un pincement sur son gland, l'entrée du canal semblait vouloir lui refuser d'aller plus loin. Mais l'excitation montait, quelque chose dans son ventre le démangeait, et la fièvre le taraudait, le poussant à une sorte de colère contre la résistance du vagin de la gamine. Son nez se fronça et les lignes de son front prirent le pli de la concentration, rempli d'un rage animale, il fit peser tout son poids et poussa de toute la force des muscles de son dos. Quelque chose céda à l'intérieur, comme s'il avait troué avec sa bite une feuille de buvard humide. Et se fut une sensation géniale, son sexe gonflé  à bloc, engoncé dans une poche chaude et palpitante, il lui suffisait de bouger un peu pour qu'il soit traversé d'une décharge de plaisir du gland jusqu'au bas de la nuque. Nabil prit ses aises, il tapa des reins de plus en plus fort et de plus en plus facilement, car il pouvait sentir son fourreau s'humecter. Plus le plaisir montait, plus il s'agitait dans le trou qu'il avait envahi, il se crispait et s'agrippait comme il pouvait pour se donner de la stabilité. Pourtant, pendant son coït passionné, il ouvrit les yeux et prit conscience de ce qu'il faisait. Sous les coups de boutoir qu'il donnait, il voyait la gamine, les yeux grands ouvertes, le visage tuméfié et maculé de sang, Elle gémissait de détresse, de longues larmes coulaient sur ses joues. Pire que tout, Nabil se rendit compte que la prise qu'il avait trouvée dans sa fièvre n'était autre que les cheveux de la fille qu'il tenait en grosses poignées et qu'il tirait frénétiquement. Il avait envie de s'excuser, d'expliquer qu'il ne pouvait pas faire autrement, mais la rage courait toujours en lui et il ne pouvait pas s'arrêter de limer, tant le plaisir qui montait promettait un acmé de jouissance. Et Nabil jouit dans le con serré, en deux trois mouvement saccadé il sentit son sexe pulser et éjecter quelques goûtes claires de ce qui n'était pas encore du sperme. Dans son délire fiévreux, Nabil n'avait pas entendu les cris d'encouragement des hommes qui tenaient les jambes de la gamine, il sentait à présent qu'il se retirait les tape sur ses épaules. Il contempla son œuvre avec effroi, l'entrée du vagin était légèrement dilaté, sans blessure apparente, pourtant une ligne écarlate en coulait doucement, il s'éloigna sur les fesses jusqu'à trouver derrière lui le mur de la cave d'où il vit, effaré, le reste de la scène. Les trois grands riaient encore de ses exploits, Aliou, proposa à nouveau la vulve ouverte à Rachid, mais celui-ci déclina, il répondit que ce n'était pas halal de passer dans la fouffe d'une pute après un autre mec, avant de décréter, au grand soulagement des deux autres, que ça ne valait pas pour la rondelle. Alors Rachid reprit la gamine par les cheveux et la retourna brutalement sur le ventre. Malgré ses souffrance et son abattement, elle supplia encore faiblement de ne pas faire << ça >> comme si elle savait confusément ce qu'avaient en tête les trois jeunes hommes. Qu'à cela ne tienne, Momo lui redressa les fesses en la maintenant fermement sous le ventre. Aliou introduit sans ménagement un doigt, puis deux, dans l'anus rose et serré de la petite blonde avant de limer l'orifice brutalement. Quand Rachid se présenta, le sexe dressé et dur, Aliou laissa la place, sans oublier au passage de flanquer une grande claque sur l'arrière train cambré. Le trou était à peine dilaté par le doigté agressif d'Aliou quand le gland bulbeux de l'arabe appuya dessus, il y eut comme une résistance souple devant le chibre circoncis, comme si l'on s'attendait à voir rebondir cette énorme balle contre cette membrane fine. Mais, Rachid ne sen laissa pas compter, empoignant sa bite, d'une main il poussa bien fort jusqu'à ce que son sexe fracasse l'entrée de derrière de la fillette, celle-ci hurla tout son saoul, la douleur devait être horrible. Le grand arabe ne teint visiblement pas compte des cris de la gamine et il donna tout de go de grands coups de bassin pour ménager un espace sanglant dans le rectum non lubrifié. Tel un marteau pilon, l'engin disproportionné de Rachid disparaissait et réapparaissait dans l'anus aux bords sanglants, ramenant chaque fois un mélange de merde et d'hémoglobine écarlate. Même si cela semblait impossible, plus Rachid prenait son plaisir, et plus il restait profondément enfoncé dans la fillette, à force de bourrer brutalement comme il le faisait, il devait avoir forcer le colon. Une ou deux fois, la petite tomba dans les pommes, mais Aliou et Momo la tenait fermement et avant qu'ils ne la réveillassent avec de grandes claques, son corps mous ballottait sous les assauts de l'arabe. Dans une débauche de pleurs et de hurlements, Rachid envoya de grandes giclées d'un foutre abondant dans l'intestin de la petite fille, giclées qui ressortirent immédiatement à la suite de sa bite maculée, tant la cavité anale était dilatée. Aliou s'amusa à ramener avec le doigt le sperme qui dégoulinait sur la vulve glabre, vers le vagin un peu ouvert encore, pour y tasser la semence en rigolant : Tiens, prends le bon foutre de mon pote, sale pute, tu vas avoir un bébé arabe petite française, disait-il. Eh Al, arrête de déconner, les françaises, ça fait que des céfrancs, c'est trop la honte. Allez finissez moi cette chienne, répondis Rachid un peu en rogne. Momo, ne se fit pas prier, il prit la place de son chef dans le cul de la gamine. Son sexe sans épaisseur ne pouvait rivaliser avec ceux de Rachid ou même de Aliou, mais il compensa par une grande violence sadique. Tout en limant le rectum meurtri, il commença par griffer et taper les fesses blanches de la petite fille pour la faire couiner. Alors qu'il sentait son orgasme venir, il passa la main sous le ventre à la recherche du clitoris à peine développé de la préadolescente, et il le pinça vicieusement. Momo accompagnait chacun de ses coups de bite d'une torsion de l'organe fragile de la gamine. Les hurlements de celle-ci devinrent particulièrement forts et aigus, cette souffrance manifeste fit jouir le deuxième homme, il se retira en filant deux grands coups de poings dans les reins de la petite fille, lesquels laissèrent une grosse marque jaune. Cette séance de torture improvisée excita beaucoup Aliou, et une fois que le deuxième arabe eut fini sa petite affaire, le gros noir l cha sa prise sur la gamin et lui sauta sur le dos pour un coït anal violent et rapide, sa bite large comme le poignet termina de défoncer ce qu'il restait de cohérence au sphincter de la fille et son désir longtemps contenu déborda rapidement de l'orifice déclaté en faisant un bruit de pression humide. Comme le dernier adulte s'était vider les couilles, Rachid fit signe aux deux jeunes stagiaires de prendre leur tour, ce que les deux petits garçons firent sans se faire prier, comme s'ils connaissaient ce jeu pour l'avoir pratiqué souvent. Ils baissèrent leur bas de survêtement et tentèrent de pénétrer la jeune fille à moitié inconsciente. Comme leurs a"nés avaient laissé un cul béant, leur tentative ne donna pas grand chose, et finalement ils se frottèrent l'un après l'autre entre les fesses rougies et bleuies par les mauvais traitements récents. Enfin, ils se mirent debout à hauteur du visage où quelques mèches blondes restaient collées et se vidèrent la vessie sur les yeux grands ouverts de l'innocente victime, sous les rires et les acclamations des trois grands. Quand les deux petits garçons eurent fini de pisser, un étrange chant étouffé se fit entendre à l'extérieur, passionné et lancinant comme un cri ou un appel. Nabil , tout en état de choc après cette scène de violence se rappelait vaguement avoir entendu ce chant, mais où ? Merde, déjà, dit Rachid. Allez, on se dépêche les gars, sinon on va être en retard à la prière. Là dessus, le chef de la bande s'approcha de la fillette et appuya sa basket blanche sur sa gorge, puis sortant un glock de sa poche, et avec pour seul commentaire << tiens salope, tu l'as bien mérité, à base de popopopah ! >> il logea une balle dans le front de la gamine, qui laissa un trou rouge devant et une large t che de sang et de matière cérébrale derrière sur le matelas immonde. La détonation fit se relever net le jeune Nabil et il ne put s'empêcher de vomir ses tripes sur le sol. Momo lui donna une tape sur l'épaule avec un grand << eh bah, c'est pas la première fois que tu vois l'exécution d'une pute, si ? C'est vrai que c'est plus sympa quand c'est une lapidation, mais là on va être en retard pour la prière tu vois , >> L'appel continuait dehors, Nabil suivit le petit groupe dans sa remontée précipitée vers la surface et seul Rachid se retourna pour encourager le vieux qu'il avait délogé pour l'inviter d'un air goguenard à prendre son tour sur le petit cadavre encore tiède, alors même que le clochard commençait à se tra"ner vers le matelas en bavant. Dans les pas des autres, Nabil traversa les grandes rues désertes vers une avenue où il y avait plus d'animation. Des dizaines d''hommes s'étaient rassemblés et s'installaient à genoux face à l'Est, des femmes en niqab s'effaçaient dans des ruelles adjacentes. Il comprit alors que s'organisait devant lui une prière de rue, comme dans certains quartiers de Paris, mais c'était une prière de rue aux proportions qu'il n'avait jamais vues, et la plupart des hommes étaient en djellaba ! Sur la voie, entre les voitures calcinées et les trottoirs défoncés, de grandes rangées d'hommes se tenaient là, commençant à se prosterner, sans s'occuper du fait que la promiscuité leur faisait quasiment renifler le fessier du mec devant. Momo, Rachid et Aliou, se précipitèrent dans les rangs pour se prosterner à leur tour, avec les deux stagiaires à leur suite. Nabil hésita un moment sur la conduite à tenir, il s'attendait à voir débarquer les CRS, c'était complètement dingue, comment pouvait-on faire cela en France, en 2015 ? La tête lui tournait, il voyait danser devant lui les lampadaires éclatés, et ses yeux se fixèrent sur l'un d'entre eux où quelque chose pendait, ballotté par le vent : c'était un cadavre. Un homme entre deux ges, à moitié momifié, au cou duquel était accrochée une pancarte << feuj >>. Là, Nabil eut carrément la nausée, c'est d'ailleurs ce qui lui sauva la vie, car au moment où il se baissait pour vomir, les balles commencèrent à siffler au dessus de lui. Des gros pickups noirs déboulèrent de tous les côtés, en faisant vrombir leurs moteurs puissants. Sur les plateformes, des femmes en équilibre précaire brandissait des fusils mitrailleurs énormes en tirant dans la foule. Ces femmes, d' ges très divers, portaient toutes des tailleurs strictes, leurs cheveux étaient arrangés en chignons soignés. Elles tiraient sans dire un mot, l'air concentré et avide. La panique s'empara de la plupart des hommes présents, même si certains, dont Rachid, ne tardèrent pas à dégainer des armes de poing pour riposter. Dans ce chaos de détonations, Nabil, prostré, tremblait de tout son corps, il voyait à peine que les pickups fonçaientt droit dans l'assistance à présent. Certaines des femmes avaient laisser leurs armes pour se saisir de tous les jeunes garçons qu'elles pouvaient attraper, pendant que le parechoc de leurs engins d'enfer percutaient les hommes en fuite, pris dans leur djellaba, et que les roues énormes réduisaient en pulpe les os et les chairs sur la chaussée. Nabil sentit à peine que des mains manucurées l'emportèrent au milieu de la confusion, il perdit connaissance et ne vit pas que les véhicules noirs battaient en retraite après leur razzia sur la prière de rue. Quand il se réveilla, ses yeux captèrent d'abord la lumière blafarde d'un ciel gris où semblait s'étirer jusqu'aux nuages d'immenses champignon au cou étroit, et au bulbe disproportionné. Il cligna des yeux et se redressa pour observer les immeubles blancs, toujours les mêmes tours mornes de douze étages alignées à perte de vue, sales et défoncées, à ceci près que celles qu'il regardait à présent semblait encore plus en ruines. Il se trouvait au milieu d'un groupe de garçons de 6 à 12 ans environ, tenus en joue par trois grandes femmes musculeuses, en tailleur gris avec des épaulettes. Ils étaient encore à l'extérieur, sur un des grands axe,s et à quelque distance, les pickups noirs garés en travers semblaient formés un rempart où d'autres femmes à chignon guettaient d'éventuelles intrusions, près de barricades de véhicules incendiés. Une dame plus gée s'approcha des prisonniers, son veston et son chemisier à dentelles impeccables cachaient mal la sécheresse de son corps maigre, et quelques cheveux ab"més s'évadait de sa coiffure tirée sur le dessus. Nabil ne put s'empêcher de penser à une institutrice à la retraite, du genre sévère, comme le laissaient deviner les rides d'expression figées en un rictus désapprobateur autour de sa bouche. Les petites lunettes carrées de l'institutrice, qui lui tombaient sur son nez crochu, se baladèrent d'un jeune garçon à l'autre avec un air dégoûté. Elle secoua la tête, avec un petit << tsss >> puis se tourna vers l'une des gardiennes : Emmenez les à l'intérieur pour leur décrassage, nous commenceront leur rééducation dès que possible. Ceux qui résistent, renvoyez les à leurs sauvages de parents ... en plusieurs morceaux, dit la femme sévère. Bien, Madame la Proviseuse ! Répondirent à l'unisson les gardes en se mettant au garde à vous. Lorsque le premier garçon fut encourager à se lever avec un coup de crosse, aucun des autres ne fit mine de se révolter. Nabil suivit le groupe vers le b timent le plus proche, encore choqué par la brutalité de son rapt. Le hall ressemblait à n'importe quel hall d'immeuble : rangées de bo"tes aux lettres éventrées, lino déchiré, tuyauteries apparentes, mais quand leurs gardiennes les firent entrer dans l'appartement du deuxième étage, Nabil nota tout de suite que le F5 était très bien entretenu. Bien sûr, la déco craignait un maximum avec son papier peint à grosses fleurs violettes sur fond jaune, ses tissus de mousseline rose tendus au plafond, des lumières tamisées et une odeur d'encens. Les garçons prisonniers furent conduit dans la pièce principale, où des lits douillets s'alignaient contre le mur, au dessus de chacun d'eux était monté une moustiquaire du même tissu rose et les têtes de lits s'ornementaient de dessins floraux d'un mièvre consommé. Les six jeunes garçons furent disposés sans ménagement devant les lits, et la première garde leur ordonna d'enlever leurs habits et de les mettre en tas devant eux, là où la seconde les récupérait du bout de son fusil d'assaut pour les mettre dans une poubelle en plastique  mauve. Ce qui se passa ensuite, Nabil n'en crut pas ses yeux. Une femme blonde, en tailleur noir, seulement équipée d'une cravache, son ge étant indéfinissable, entra dans la pièce, seule l'impression de son corps tendu en permanence restait lorsqu'on avait osé poser son regard sur elle. Elle était suivie par trois garçonnets maghrébins, qui ne devaient pas avoir plus de 8 ans. Chacun d'eux portait une bassine remplie d'eau, mais ce qui interpella Nabil ce fut leur accoutrement. Ils portaient des corsets sombres habillés avec des colles blancs, un porte jarretelle en dentelles noires et des bas assortis, mais pas de culottes, si bien que l'on voyait leurs pénis circoncis se ballotter entre leurs cuisses à chaque pas. Un serre tête rose complétait leur uniforme, décoré avec des grandes oreilles de lapin en peluche. Ils étaient tous les trois minces et leur peau dorée témoignaient de leurs origines, l'un avait les traits fins, l'autre un peu plus ronds, le troisième se distinguait par de grands yeux marron en amande, mais les trois garçons avaient l'air un peu efféminés dans leur démarche concentrée pour ne pas renverser l'eau fumante de leurs bassines en plastique. Les trois petits serviteurs posèrent les bassines d'eau chaude devant les six garçons alignés et, sur un signe de la dame à la cravache, trempant des grosses éponges à carrosseries, ils entreprirent de nettoyer les prisonniers. Premier de la ligne, Nabil vit le garçon aux grands yeux en amande se mettre à genoux devant lui et essaya de ne pas bouger quand celui-ci lui appliqua, les bras levé, l'éponge imbibée sur la poitrine. L'eau dégoulina sur son ventre avant de glisser dans le creux de l'aine et le long de ses jambes. Le petit serviteur commença à frotter le corps de Nabil du haut vers le bas, en s'arrêtant à chaque fois un peu plus vers le bassin. Il faisait son possible pour ne pas avoir d'érection, car il ne voulait pas passer pour un << pédé >>, mais à côté de lui, il vit l'autre prisonnier, rouge comme une pivoine, commencer à réagir alors que son baigneur le nettoyait autour de la bite. Bien vite, une belle tige au bout violet se déploya dans toute sa gloire, et les trois petits serviteurs s'entre-regardèrent en gloussant. Il se garda bien de juger son camarade d'infortune, c'était plutôt difficile. Le serviteur d'une huitaine d'années prenait en effet un malin plaisir à s'arrêter sur la zone de son pénis, et tout en frottant il regardait vers les yeux de Nabil en jetant des œillades et en humectant ses lèvres roses et charnues alors que son postérieur, mis en valeur par son corset serré et visible dans la posture très cambrée de la petite tapette, remuait légèrement. Haut, bas, haut, bas, les deux lobes bronzés bougeaient sous l'effort de l'exercice d'ablutions. Pourtant, le préado réussit à se contenir, de peu. Le lavage dura un moment, et Nabil fut soulagé lorsque le garçon au grands yeux passa au quatrième. Le jeune prisonnier près de lui, celui qui avait eu une érection, avait les larmes aux yeux tellement la honte devait le submerger. Il baissa les yeux alors que la dame à la cravache s'approcha avec son air sévère, mais, à la grande surprise de Nabil, cette dernière ne malmena pas le garçon, bien au contraire, elle se pencha vers lui et avec un ton pour le moins maternelle elle lui dit << lala, mon enfant, tu ne dois pas avoir honte, c'est une réaction naturelle, tu ne dois pas cacher tes émotions. >> Les trois petits serviteurs sortirent par là où ils étaient venus, une des gardes prit la poubelle avec les vêtements, et l'institutrice leur fit passer un tas de serviettes. Vous allez vous essuyer, puis vous aurez quartiers libres, dit-elle ensuite. Vous avez des poupées et de la d"nette, ceux qui ne joueront pas seront privés de repas ce soir. A huit heures trente, vous irez au lit, vous pouvez vous coucher à deux dans un lit, mais pas plus. Demain, levé à six heures, pour vous laver et commencer votre apprentissage. Interdit de parler ensemble ! Ajouta-t-elle en élevant la voix. Enfin, les femmes sortirent de la pièce. La porte d'entrée claqua, c'est alors que Nabil nota le large trou, entouré par un cadre peint en mauve, pratiqué dans celle-ci. Les cinq autres garçons semblaient encore sous le choc, restant un moment dans la position où ils étaient, ils finirent peu à peu par se disperser entre les cinq lits, à s'asseoir ou à s'allonger. Cinq minutes s'écoulèrent quand un visage blanc très maquillé d'une femme passa dans l'encadrement par le trou et hurla un << jouez ! >>. Il n'en fallut pas plus pour ces enfants traumatisés, tous se précipitèrent vers les poupées et la d"nette, rangées dans de mignons petits meubles en bois peinturluré contre les murs. Aucun d'eux ne paraissait vraiment savoir comment jouer avec ces trucs, mais en les manipulant, ils arrivèrent à faire semblant. Nabil passa en mode survie, il saisit un poupon, le cala contre lui comme s'il le berçait, en faisant les cent pas, il avait vu faire sa soeur une fois. Toutes les cinq minutes, le visage trop maquillé passait dans le cadre pour voir si les garçons jouaient, son stratagème semblait fonctionner. Entre chaque intervalle, il alla fouiner d'un côté et de l'autre. Cinq lits pour six, deux d'entre eux devraient coucher ensemble. Une porte vers l'entrée, deux autres portes menaient vers d'autres pièces, elles étaient fermées, évidemment. Les grandes fenêtres de la pièce avait vu leurs poignées enlevées, le double vitrage ne permettrait pas de s'échapper par là, et puis au deuxième étage, aurait-il encore fallu trouver le moyen de descendre les quinze mètres de mur, de passer les barricades de voitures incendiées qu'il apercevait autour de la place en bas, et les gardes en jupes qui patrouillaient... mauvaise idée. Leur << cellule >> contenait suffisamment de tissu pour faire un grand feu, mais il devrait éviter de crever avant que la confusion lui permette de s'esquiver, ensuite les barricades, les gardes... autre mauvaise idée. La fin de journée de se passa en ruminations, le soir, des enfants serviteurs leur apportèrent des assiettes à motifs, sur lesquelles on avait déposé des sortes de légumes verts en forme de champignon, cuits à l'eau, dont le goût confirma Nabil dans son désir de partir d'ici le plus vite possible. Puis vint l'heure du coucher, la question des lits se posa. Le pleurnichard de la séance du bain fut la principale victime. Sans le frapper, tous les garçons lui firent comprendre par des regards mauvais qu'il devrait sans doute dormir parterre. Nabil s'était arrogé un lit sans contestation, il observa la scène et vit que la crise de larmes allait recommencer. Alors, il fit ce qui lui paraissait juste, quitte à passer pour un << pédé >>, ce qu'il n'était sûrement pas, il ouvrit les draps et fit signe à l'autre garçon. Quand quelqu'un éteignit la lumière, il instaura des règles en enfonçant la couvertures avec le bras entre leurs corps dénudés. Dos à dos, ils s'endormirent ainsi séparés. Mais, quand, en pleine nuit, la lumière se ralluma brièvement et que la tête de la garde regarda pour vérifier que tout allait bien, Nabil s'aperçut que la couverture avait bougé, que l'autre garçon se tenait face à lui, les yeux ouverts. Ses cheveux formaient des boucles qui lui descendait un peu sur son front doré, façon p tre grec, ses sourcils en arc au dessus de ses yeux verts foncés, lui donnaient un air angélique. Le jeune maghrébin ne pouvait s'empêcher de le trouver beau, pour un garçon, avec son petit nez incurvé, ses lèvres roses et ce sourire ingénu qui laissait voir des incisive d'alb tre légèrement écartées. Quand la pénombre revint, l'enfant lui chuchota << je m'appelle Samir, j'ai dix ans, et toi ? >>. Nabil répondit le plus bas possible, l'autre garçon se resserra timidement tout contre lui. Le geste, quoiqu'un peu gênant au regard de leur nudité, semblait un simple élan de tendresse, alors il laissa faire, il mit même ses mains sur le dos de Samir. Le préado n'était pas un mauvais garçon, dans le fond, il ne pouvait pas refuser un peu de réconfort à un plus jeune que lui dans la situation horrible dans laquelle ils se trouvaient. Il enfouit son visage dans le cou de l'autre garçon, l'odeur sucrée lui donna l'envie d'embrasser le creux entre la naissance de l'épaule et la nuque. Il avait l'impression qu'un très léger duvet recouvrait la peau de l'enfant, ses mains commencèrent à caresser le dos étroit de Samir, sans le vouloir vraiment, juste pour vérifier. L'effet fut immédiat, il sentit l'autre garçon soupirer d'aise, détendant les jambes, leurs deux pines raides se rencontrèrent. L'attouchement électrisa tout le corps de Nabil, oubliant les autres garçons et le risque pour sa réputation, oubliant le contexte, il sortit sa langue pour lécher la gorge à la peau de miel. Il se frottait langoureusement, appréciant la passivité offerte de l'autre garçon, ses mains parcourait maintenant les fesses fermes, et l'un de ses doigts s'égarait déjà entre les deux collines soyeuses. Plus grand et plus fort, il hésita un moment à retourner Samir pour le prendre par la rosette serrée qu'il sentait sous son index. Malgré l'excitation, il se reprit cependant, car il ne voulait pas vraiment faire mal à Samir, ça ne lui ressemblait pas, alors il adopta un compromis. Ramenant sa main à sa bouche, il cracha discrètement dans sa paume, puis il alla humecter son sexe circoncis sous les draps. Il cala celui-ci entre les cuisses de l'enfant, juste sous les couilles plates du garçon passif, avant de commencer à se branler doucement, en appuyant sur la jambe pour presser son plaisir. Il y avait tout juste assez de chair pour lui donner l'impression d'aller et venir dans un coussin, doux et brûlant. La bite de Samir bougeait contre son ventre à présent, mais il s'en fichait, perdu dans son plaisir, il étreignait l'autre garçon avec force, le lit grinçait un peu, il ne put s'empêcher de l cher dans un souffle << tu aimes ça petite fiote, allez prends tout >>, mais dans son délire rien n'avait plus d'importance. Enfin, il serra plus fort, sentit son sexe pulsé par à coups, alors que deux giclées transparentes souillèrent l'intérieur des cuisse de son compagnon. Curieux, Nabil se décala, il vit les yeux de Samir luire dans la semi obscurité, il passa la main derrière la jambe du petit et constata en effet que celle-ci était toute poisseuse en dessous des fesses, il se sentit fier. Mais revenu à son état normal, il replaça la couverture entre eux, sans se préoccuper si l'autre avait eu son plaisir, il n'était pas pédé après tout. Derrière la porte de l'entrée, un grattement se fit entendre, l'avait-on vu ? Peu importait, vidé, il n'aspirait plus maintenant qu'à dormir. Comme prévus, ils furent levés par l'arrivée des gardes à 06h00. Chacun leur tour ils passèrent à la salle de bain, où un gros savon à la fraise et des serviettes les attendaient. Poussés par les fusils d'assaut menaçants des femmes aux tailleurs gris, ils furent conduit à un autre étage aménagé en réfectoire. Ils burent du thé dans des tasses en porcelaine et mangèrent des toasts, vingt ou trente garçons nus, terrifiés, assis autour de table de cantine trop petites. L'un des enfants, qui eut le malheur de faire du bruit en buvant, fut jeté au sol et rudement frappé, tous les autres se redressèrent soudain et surveillèrent leurs manières. Le petit déjeuner terminé, ils furent conduit à travers la place vers un b timent bas où ils pénétrèrent en rang. L'intérieur était une vaste salle au fenêtres brisées, dont certains murs portaient des traces d'incendies. On avait laissé sur le sol des tapis, que Nabil reconnut pour ceux qu'ils étaient : ils venaient d'entrer dans une mosquée. Leurs accompagnatrices gardèrent leurs talons hauts, elles disposèrent les enfants contre un mur. La femme sévère que les autres appelaient << la proviseuse >> vint à son tour pour l'inspection. Elle détailla chaque garçon, vérifiant leurs mains, elle frappait violemment les doigts avec sa cravache quand la propreté de celles-ci ne semblait pas à son goût. Elle s'éloigna, fit peser son regard mauvais sur eux pendant un instant et leur fit un discours. Comme nous avons des nouveaux, je vais réexpliquer le programme, commença-t-elle. Vous allez être répartis en différents ateliers éducatifs, puis vous tournerez afin que chacun d'entre vous profite de toutes les activités : Arts Ménagers, Maintien, Élocution, Cours de Langues et Gymnastique. Ceux qui ne montreront pas le maximum d'implication seront punis sévèrement. Ai-je bien été claire, mes chéris ? Ouiii Madame la Proviseuse, répondirent en chœur les garçons, poussés par ceux qui avaient l'habitude de ces exercices. Contente de la réponse, la femme aux lunettes sur le nez laissa les gardes répartir les enfants par groupes de cinq ou six. Nabil hérita en premier du groupe << Élocution >>, on avait posé un tableau noir sur un mur, une des gardes à l'air plus gentil que les autres, inscrivait des phrases que les garçons devaient lire sans se tromper. Ces phrases allaient des plus simples aux plus complexes. On commençait par << Certains m les redoutent la concurrence féminine. >>, puis << Tant qu'une seule femme sur la planète subira les effets du sexisme, la lutte des femmes sera légitime et le féminisme nécessaire. >>, pour finir par des plus compliquées comme , << La femme n'est victime d'aucune mystérieuse fatalité : il ne faut pas conclure que ses ovaires la condamnent à vivre éternellement à genoux. >>. Ils récitaient ensemble, mais qu'un seul d'entre eux se trompe et la femme à l'air gentil se changeait en furie et venait administrer une gifle au fautif. Nabil ne se trompa pas. Il ne comprenait pas bien l'intérêt de l'exercice, en plus ces phrases n'avaient aucun sens, ce n'était vraiment que des conneries. Mais cette leçon facile avait un avantage, elle lui permettait de regarder discrètement ce qui l'attendait dans les autres ateliers. Celui intitulé << Arts Ménagers >> n'avait rien de particulier, on avait déposé des bassines pleines d'eau sur les tapis de prière, les garçons lavaientt la vaisselle du matin sous la supervision d'une surveillante qui semblait ne se montrer jamais satisfaite du résultat. Elle frappait les dos et les fesses avec une sorte de badine qui imprimait sur les peaux bronzées de larges traces violettes. L'atelier << Maintien >> consistait en une sorte de défilé, où les enfants devaient ostensiblement rouler du cul, à défaut leur professeure leur administrait un coup de b ton dans les reins, laissant parfois de gros bleus. A la << Gymnastique >> Nabil put observer Samir en train de faire de grands bons avec un ruban rose qui flottait dans l'air derrière lui, la petite fiote paraissait complètement s'épanouir dans cet exercice et ne subit aucune atteinte. Quand leurs regards se croisèrent, et que le danseur lui sourit, il détourna les yeux, le rouge au front. Quel qu'effort qu'il fit, il n'aperçut pas l'atelier << Cours de Langues >> qui devait se tenir dans une pièce à côté. Le suspense ne dura pas longtemps, car, après trois heures de récitations absurdes, on annonça à son groupe qu'ils allaient passer à l'atelier << Cours de Langues >>. On les amena derrière deux gros piliers dans le fond de la salle, il n'aimait pas les cours d'anglais et d'espagnol au collège mais quand même, les garçons qui revenaient de l'atelier avaient le visage blême, certains même trimbalaient un teint vert. On avait disposé quatre chaises côte à côte, deux des garçons, des << anciens >>, se positionnèrent immédiatement, avec un air las, devant les sièges. Pour cet atelier il y avait six femmes, dont deux manipulaient ce que Nabil reconnut comme des tasers ! Celles qui n'étaient pas armées s'assirent sur les chaises, elles portaient le même type de tailleurs que les autres, à ceci près que leurs jupes étaient fendues sur tout le côté. Une femme au taser le fit mettre à genoux d'une main ferme devant l'une de ses camarades. Celle sur la chaise devait avoir dans les quarante ans, coiffure rel chée impeccable, elle avait un visage flasque, des pattes d'oie autour de ses yeux maquillés, et un sourire dédaigneux sur ses lèvres rouges. Il fut mis à quatre pattes, sa tête maintenue en arrière pour profiter du spectacle. La quadragénaire balança la jambe de côté dans un geste ample, sa jupe fendue révéla qu'elle ne portait pas de culotte. Nabil vit les bas noirs, le porte jarretelles, et ... une chatte. Dans les films pornos qu'il regardait avec ses copains, les sexes féminins étaient toujours épilés, toisons taillées en ticket de métro, et la seule vulve qu'il avait vu en vrai, si on expectait le bébé, était celle de l'adolescente qu'on l'avait obligé à violer la veille, avec à peine quelques poils visibles sous la peau. Ce qu'il voyait n'avait jamais rencontré un rasoir. Une grosse touffe de poils bruns bouclés ornait le dessus, débordait sur des lèvres externes gercées par endroit, une sorte de tomate cerise fendue dépassait en haut, enveloppée dans la peau épaisse, le sexe entrouvert montrait un amas de chairs fripées, sans doute les petites lèvres, un petit trou et en dessous, ce qui ressemblait à l'entrée d'un grotte faite de viande. Quand la femme lui dit <<aller mon mignon, viens lécher maman >>, il eut un haut le cœur. Mais, son cerveau fonctionnait vite, il ne voulait pas subir un coup de taser, alors il invoqua toute la volonté dont il était capable pour faire ce qu'on lui demandait. Instinctivement il dirigea une langue timidement sortie vers l'entrée béante du vagin, mais la quadra lui releva la tête pour plaquer sa tête sur son clitoris. Forcer de prendre le petit appendice entre ses lèvres, la sensation lui parut étrange. On aurait dit un ballon minuscule rempli d'eau, le goût était neutre mais l'odeur de renfermé de la chatte de la femme l'écœurait profondément. Elle le guidait avec la main, il suivait au mieux les instructions silencieuses pour ne pas prendre une décharge. Après un moment qui lui parut effroyablement long, son menton lui parut se mouiller, sans qu'il ait le temps de trop y penser, la quadra lui prit la tête à deux mains et lui enfouit le visage dans la fente du vagin, tant et si bien qu'il eut l'impression d 'étouffer. Les << lèche, mon bébé, lèche >> l'encouragèrent quand même à sortir sa langue pour en finir, l'odeur iodée était infecte, mais le goût cet fois fut encore pire, salé, acide, on aurait dit du poisson pas frais. Les lèvres couvertes de cyprine, il fut rejeté en arrière quand la femme eut fini de jouir dans de grands r les démonstratifs, il avait mal au cœur, il avait envie de vomir. Et il vomit. Après avoir dégorgé tripes et boyaux sur les tapis, Nabil crut sa dernière heure venir, ou du moins s'attendait-il à la douleur intense d'une électrocution. Il entendit un grésillement derrière lui, mais la décharge ne vint pas. Jetant un œil dans son dos, il vit la garde qui les avaient surveillés la nuit dernière, elle parlait à l'oreille d'une des femmes au taser. Cette dernière hocha la tête d'un air entendu. Au lieu de le maltraiter, elle le releva, et lui sourit lui disant gentiment << fallait le dire que tu étais un garçon << sensible >> >>, puis elle lui fit un clin d'œil. Comprenant ce que cette remarque impliquait, il sentit la colère montée, mais il la ravala pour ne pas subir l'électrocution. Il fut séparé du groupe pour rejoindre l'atelier << Maintien >>, soulagé de ne plus devoir lécher des vieilles chattes. Là, il dut apprendre à marcher en roulant du bassin, à danser, à plier le poignet dans un geste gracieux. Rouge comme une pivoine, il s'exécuta pourtant de son mieux, observant la réaction des autres garçons. Heureusement, ils étaient tous dans la même galère, il n'aurait pas à jouer des poings pour sa réputation ici. Plusieurs jours passèrent dans cette même routine quotidienne, les ateliers changeaient peu, il devait faire deux fois plus de << Maintien >>, mais il était dispensé des cours de langues, c'est bien tout ce qui comptait. Un matin, en allant à la salle de bain, il nota, rassuré, que la poubelle contenant les vêtements n'avait pas été vidée, elle se trouvait dans un coin de l'entrée, il pourrait les récupérer, ne restait plus qu'à trouver une bonne occasion de passer les barricades et les gardes armées. Quand il ne réfléchissait pas à des plans pour s'échapper, il dormait avec Samir, traçant ostensiblement la limite entre eux dans le lit, cédant parfois à la tentation de jouir entre les cuisses de l'autre garçon. Un jour, tous les garçons furent obligés de faire des fleurs en papiers de couleur et des guirlandes au lieu des ateliers habituels, ils installèrent les décorations partout dans la mosquée abandonnée, et, placés en rang ils accueillirent l'invitée importante pour laquelle ils avaient tout préparé. Celles que la proviseuse avait nommée << La Reine >>, était une grosse dame gée, cheveux colorés en jaune, engoncée dans un tailleur rose Chapel à bordures noires. Elle arriva sur une sorte de palanquin supporté par quatre hommes nus, qui, à la grande horreur de Nabil, arboraient une cicatrice à l'endroit où auraient dû se trouver leur pénis et leurs testicules. La Reine était accompagnée d'une petite fille d'à peine 7 ans, obèse, vêtue d'un costume de fée également rose qu'on leur désigna simplement sous le titre de << La Princesse >>. les eunuques déposèrent le palanquin, d'où descendirent La Reine et La Princesse. La proviseuse et les gardes s'inclinèrent bassement, puis elles désignèrent à leurs chefs les garçons rangés, têtes baissées . Soudain, La Princesse trottina vers un jeune ado de treize ans, la peau assez foncée, bien musclé, avec quelques poils au dessus de son sexe circoncis au frein. Elle s'écria en riant << C'ien, moi veux zouer au c'ien Mamie! >>, en montrant du doigt le pauvre garçon. Les femmes présentes s'extasièrent devant l'innocence de la petite fille. Une des gardes alla chercher des instruments : une collier de cuir clouté, une laisse de cha"ne, un serre tête avec des oreilles en peluche pendantes et un étrange plug en latex auquel était collé une fausse queue de chien. Pendant que La Princesse virevoltait en tapant de ses mains boudinées, une garde s'empara de l'adolescent et le mit à quatre pattes devant l'assemblée. Elle commença par lui attaché le collier et la laisse, puis le serre tête, ensuite elle appuya la pointe du plug sur l'anus brun du garçon, sans prendre la peine de lubrifier l'objet. Nabil serra les fesses, il y eut un gémissement, une tentative de fuite, mais quand une deuxième femme plaqua au sol la victime de sa camarade, le plug fut en place. La Princesse se saisit de la laisse, elle tra"na l'ado dans toute la salle, le plug fiché dans son rectum imposait au garçon un mouvement chaloupé alors qu'il avançait sur ses paumes et ses genoux. Des larmes de honte et de douleur mouillaient le tapis alors que la petite obèse tirait et tirait encore sur la laisse, en hurlant << aller c'ien, remue queue c'ien ! >>, ses yeux porcins qui brillaient et ses joues pendantes rosées montraient assez le plaisir qu'elle prenait à maltraiter un autre être humain. Ce jeu dura une bonne heure, quand La Princesse délaissa son << chien >>, l'adolescent s'effondra, recroquevillé et sanglotant comme un enfant. Parmi l'assemblée des jeunes détenus, on entendait d'autres pleurs d'empathie. La Reine avait regardé la scène avec un air de fierté, comme si sa petite fille accomplissait un exploit. Elle retourna sur son palanquin pour adresser un discours de remerciement à la proviseuse et ses femmes, lorsqu'un bang sonore se fit entendre à l'extérieur. Ce qui se passa après fut plongé dans une sorte de brouillard. Les femmes saisirent leur fusils, la proviseure criait << protégez La Reine, protégez La Reine ! >>, des explosions et des détonations retentirent à l'extérieur, les garçons furent poussés sans ménagement en dehors de la mosquée. Déjà des hommes en jogging et en basketsn ou en djellaban se voyaientt sur les barricades, arrosant tout de leurs Kalachnikovs, une partie du mur improvisé s'était écroulé sous les roues d'un engin mi camion mi tank, sur lequel étaient montées des mitrailleuses lourdes. Nabil avait naïvement pensé que les gardes les avaient sortis pour les mettre à l'abri, mais quand les femmes commencèrent à riposter en tirant par dessus les épaules des enfants, il comprit qu'ils serviraient de boucliers humains ! Un torse nu éclata dans un geyser d'esquilles d'os et de sang, de toute évidence ceux en face ne se montraient pas inquiets de la vie des jeunes garçons. Il était tétanisé, il mourrait à poils, tenu vigoureusement par une furie en tailleur qui lui éclatait le tympan en tirant au fusil d'assaut à quelques centimètres de son oreille. Des incendies s'allumèrent au niveau des barricades, des cadavres de femmes étaient jetés depuis le mur de voitures calcinées, le camion-tank avança sur la place, pointant ses mitrailleuses lourdes dans leur direction, ce fut la fin. Du moins, Nabil le croyait-il. Car, lorsqu'un coup chanceux fit éclater la tête de la garde qui le maintenait, il fut projeté vers l'avant et la salve de mitrailleuse lourde qui leur était destinée lui passa largement au dessus. A plat ventre, libre mais dans une posture impossible, son instinct prit le contrôle. Il courut sous les balles, parmi les incendies et les combats au corps à corps qui commençaient à s'engager ici et là. Il fonça à toutes jambes vers ... la seule chose qui lui venait à l'esprit : ses vêtements et ce qu'il y avait dans sa poche. Les ombres des combattants dans la fumée, des véhicules qui hurlaient, des explosions, des cris, et le tapage continu des échanges de tirs, puis enfin l'immeuble, le hall. Personne n'avait pris soin de verrouiller la porte de l'appartement, bénédiction ! Il s'aplatit littéralement devant la poubelle en plastique mauve, à bout de souffle. Le coeur palpitant, il fouilla dans le tas de vêtements, tria, retrouva les siens et s'habilla comme il pouvait. Adossé au papier peint à fleurs, trempé de sueur, il s'autorisa une pause, pour retrouver son calme et réfléchir à la suite. Il perdit la notion du temps, au dehors, les coups de feu s'épuisèrent après ce qui pouvait bien être des heures. Avait-il dormi ? Quand il rouvrit les yeux, le bout d'un canon de kalash touchait presque son front, derrière, un homme noir d'une trentaine d'années, survêtement vert fluo et casquette tournée vers l'arrière sur sa tête, l'observait d'un air perplexe. Nabil s'apprêta à mourir d'une balle dans la tête, encore ... Mais, au lieu de tirer, l'homme en vert fluo le souleva sous l'aisselle et le fit descendre sur la place. La fumée s'étant un peu dissipée, il vit le champ de bataille, couvert de cadavres, en tailleurs, en survêtements, ou de petits corps nus baignant dans leur sang. Les hommes du commando avaient réuni les quelques garçons survivants au milieu de la place, près du tank. L'adolescent qui avait joué le chien plus tôt était parmi eux, il portait encore son collier, son serre tête avec les oreilles pendantes, son cul laissait encore dépasser la fausse queue. Nabil eut un frisson lorsque un type poussa le jeune garçon pour le mettre à genoux, prit un pistolet énorme et lui tira une balle dans la nuque. Il eut l'impression d'un ralenti, le sang gicla de la bouche de l'ado, dont les épaules s'affaissèrent, avant qu'il ne s'affale sur le flanc dans la lumière du crépuscule. Tous les survivants furent exécutés de la même façon, ainsi ne s'agissait-il pas d'une mission de sauvetage. Alors que le bourreau poursuivait son œuvre, d'autres hommes tra"nèrent depuis la mosquée, le petit cadavre de La Princesse. Celle-ci n'avait pas eu une fin heureuse, son déguisement de princesse partait en lambeaux, une des ailes en tissu manquait, son corps gras était couvert d'hématomes et de sang, son cr ne montrait une blessure ouvert. La rigidité cadavérique contraignait les jambes à rester ouvertes, montrant son sexe éclaté, littéralement déchiré, maculé de sang séché, mais qui dégoulinait encore de liquide blanc poisseux. Voilà quelle avait été la cause de la mort: fillette de 7 ans, forcée et violée à mort par une quarantaine d'adultes énervés. Il tremblait de tout son être, il ne comprenait rien, se réjouissait presque d'en finir. L'homme au pistolet se retourna vers lui, mais au lieu de le faire mettre à genoux comme les autres, il hésita. Celui-ci est habillé ? Demanda-t-il au noir qui le tenait toujours. Elles ne t'ont pas encore corrompu ? S'adressa-t-il au jeune maghrébin. Nabil trouva la force de secouer la tête, ce n'était pas le moment de confier le traumatisme des ateliers, si ces abrutis l'épargnaient parce qu'il avait récupéré ses frusques, alors leur bêtise lui allait très bien. Il y eut des échanges de regards, puis un conciliabule, pendant qu'ils chuchotaient, les hommes l'observaient. Quand leur chef revint vers lui, il lui dit qu'ils ne savaient pas quoi faire, qu'ils allaient l'amener à leur roi dont la sagesse déciderait de son sort. Nabil fut poussé dans le camion-tank, rompu, épuisé, il ne songeait plus à se faire la malle, et quand bien même, l'aurait-il pu avec les deux molosses en habits de sport fluos qui l'encadrait ? Sans s'en rendre compte, il dormit presque tout le long du trajet, la tête contre l'un des hublots blindés de l'engin. Quand il s'éveilla, il crut d'abord qu'il rêvait, car alors qu'ils roulaient sur une grand avenue où se succédaient des immeubles identiques au pied desquels fleurissaient des vendeurs de kebab, il aperçut la pointe d'un monument qui ne pouvait être que la Tour Eiffel. Son sommet tronqué lui donnait un profil étrange, mais c'était bien elle. Il avait visité la tour une seule fois, quand ses instituteurs de l'époque avaient décidé de le tra"ner, lui et sa classe, dans une sortie pédagogique. Il se souvenait des pelouses impeccables autour d'elle, de la place du Trocadéro, des café et des gens. Mais, comme ils roulaient vers elle, Nabil constata que tout autour ne s'élevaient plus que des immeubles à perte de vue, la pauvre Tour Eiffel semblait prisonnière de murs gris, de rue défoncées et de voitures calcinées. Le véhicule pénétra dans un parking souterrain. On le conduisit à travers des couloirs miteux vers un grand hall éclairé par des bidons en feu, où une activité importante se déroulait. Au moins trois énormes magnétophones faisaient résonner de la musique rap, enfin trois musiques rap différentes, mêlant les << wesh boum boum >> dans une cacophonie de compétition. Dans tous les coins, des groupes d'hommes de tous ges parlaient fort en comparant leurs atours : des cha"nes lourdes en or, des manteaux de fourrure, des montres, et des armes. Certains groupe se battaient à coups de poings, d'autres riaient, une forte odeur de de hachish imprégnait l'atmosphère, malgré la taille de l'édifice. Au fond du hall, une estrade faite d'écrans plats, de consoles de jeu, de téléphones portables, et encadrée de deux voitures de sport flambantes neuves, supportait, bon an, mal an, une sorte de trône. Des jeune filles blondes très maquillées, mais qui ne portaient guère que leur maquillage, se tenaient couchées dans des postures lascives sur la montagne d'objets, ce qui contrastait fortement avec la dizaine de femmes en burqas qui se serraient contre le mur, derrière le trône. Le roi du lieu observait les bagarres d'un air désabusé, d'une haute stature, il arborait un survêtement Didas d'un blanc éclatant sous un monceau de bijoux en or massif, de ses épaules dévalait un manteau en fourrures rares, et de grosses baskets à soufflet, également d'un blanc immaculé, chaussaient ses pieds. Pour parfaire son accoutrement royal, l'homme portait deux casquettes l'une sur l'autre, les visières opposées, et deux flingues disproportionnés à portée de la main. Sous cet attirail, l'arabe d'une quarantaine d'années, présentait des traits d'une laideur consommée, et notamment un nez aquilin proéminent. Le chef du commando jeta Nabil aux pieds de son souverain, s'inclina respectueusement, et attendit que le roi fit cesser la musique d'un geste. Ô toi, grand Mouloud 1er, seigneur et ma"tre de la banlieue éternelle, protecteur des croyants, guerrier terrible, faiseur de m les, pourfendeur de l'infidèle, commença-t-il. Je viens t'annoncer que nous avons remporté une victoire totale ! Notre honneur a été vengé, les femelles sont mortes, nos enfants ont été purifiés ! Hmm, et la tête de leur reine, l'avez-vous apportée, comme convenu ? Demanda le roi d'un air sévère. Ô Seigneur, pardonne nous ! Dit l'autre en s'aplatissant face contre terre. La reine a réussi à s'échapper, au sacrifice de ses troupes et de sa propre petite fille. Je suis impardonnable, mais ne me bl mez pas, cela reste une grande victoire. C'est inadmissible ! éructa le roi. Peu importe le nombre de ces garces que vous avez abattues, si nous ne tuons pas leur reine, elles reviendront ! Et qu'est-ce que c'est que ça ? Ajouta-t-il en désignant Nabil du doigt. Je croyais que tous les enfants avaient été << purifiés >>. Eh bien, dit l'homme en se relevant, content de changer de sujet, nous avons trouvé celui-la parmi les autres, mais il était habillé, je crois qu'il n'a pas été corrompu. Je l'amène pour le soumettre à votre jugement, Votre Majesté. Quoi ? Aucun doute ne doit être toléré, nous ne pouvons pas risquer la souillure de notre nation à cause de vos petites hésitations ! Hurla le roi. Exécutez le immédiatement, ou je vous fais étouffé avec de la viande de porc ! Il n'en fallut pas plus au Chef du commando terrifié pour attraper son pistolet et se saisir du garçon. Nabil ne comptait plus les fois où il avait failli se faire abattre aujourd'hui, une fois de plus, une fois de moins, tout lui semblait si irréel, même si cette fois il ne voyait pas comment il s'en sortirait. L'homme arma son flingue quand soudain... Une vibration envahit l'air, comme le son d'un vagissement de nouveau né à la torture. Une portion de l'espace se tordit, pulsa comme si quelque chose forçait le passage entre les monde, et la cabine apparut. Pas plus grande qu'un kiosque à journaux, des vitrines remplies de poupées en ornaient les flancs, une enseigne affichait sur le fronton de la bo"te rose flashy : << La Crèche >>. Tous les hommes présents en restèrent cois, la porte de la cabine s'ouvrit en grand, un homme en sortit et adopta une pose thé trale, son imperméable beige claqua, on entraperçut alors son débardeur crade dépassant sur un caleçon rayé t ché de jaune, à ses pieds, il portait de grosses chaussures de randonnée sur des chaussettes gris tres tirbouchonnées. Le nouvel arrivant passa sa main dans ses cheveux gras éparses et rajusta ses lunettes triples foyers. Je m'appelle Justin Violeur, commença-t-il. Juste un violeur ? demanda ingénument l'un des hommes armés du commando. Euh, non, Justin Violeur, Justin, c'est mon prénom, répondit Justin. Bref, ne touchez à ce bicot, ou il vous en cuira ! Sur ces mots le Violeur traversa les quelques mètres qui le séparaient de Nabil, palpa le jeune maghrébin, lequel regardait ailleurs d'un air gêné. Justin trouva ce qu'il cherchait, sortant de l'une des poches du garçon un gode miché en métal dont les diodes clignotèrent à son contact, il le brandit devant l'assemblée. Ah ah, ces crouilles, tous des voleurs ! dit-il en appliquant une violente calotte derrière la tête de l'enfant. C'est bon, maintenant, vous pouvez le buter, je ne voulais pas ab"mer mon gode sonique ... Ajouta-t-il, sans se soucier des armes qui se pointaient vers lui. Nabil n'y teint plus, il se releva d'un bond et bourra de coups le Violeur qui restait impassible. Salaud, enculé ! Hurlait-il, la larme à l'œil. Vous deviez me ramener chez moi, pas dans cet enfer ! Je vous déteste, j'ai vu des trucs, j'ai subi des horreurs à cause de vous, une vieille reine a voulu faire de moi un chien, un oenuque ! et maintenant vous voulez que je crève ici ? je vous hais, je vous hais, je vous hais, salaud ! Un éclair de lumière luit sur les verres épais de Justin. Une reine tu dis ? Demanda-t-il alors. Ainsi, mes soupçons seraient-ils fondés ? En fait, dit-il en s'adressant aux autres, je vous interdis de tuer ce garçon. J'aurais peut-être encore besoin de lui. Hum, hum, toussa le roi sur son estrade de nouvelles technologies rutilantes. Désolé de vous interrompre, mais, on se conna"t ? Hey Mouloud ! S'exclama le Violeur. Ça fait longtemps dis moi ! Je vois avec plaisir que tu as réussi dans la vie ! Alors, les hommes du hall abaissèrent leur armes et la tension redescendit. Le roi dévala de son trône en marchant sur les filles nues de l'estrade, lui et Justin se serrèrent dans les bras. Pour célébrer ces retrouvailles, une grande fête fut ordonnée. On installa des tables de banquets devant le trône royal, les femmes voilées servirent aux convives toute sorte de kebabs avec toutes les sauces possibles : algérienne, marocaine, andalouse, samouraï... la musique rap fusait, les rires éclataient, l'ambiance était au beau fixe, même si tout le monde gardait ses armes à portée de la main. Chaque homme mangeait, assis sur le dos d'une femme blanche nue, essuyant leurs doigts gras dans leur chevelure, le poids de certains menaçait clairement de rompre l'échine de certaines d'entre elles. Nabil festoyait avec les adultes, à la place d'honneur, à côté du roi et en face de Justin. Même s'il se savait léger, le fait de s'asseoir sur un autre être humain le gênait un peu, cependant il se sentait heureux de rester en vie. A la fin du repas, les femmes voilées furent congédiées, la soirée vira à l'orgie. Les femmes sièges n'étaient pas là que pour supporter les hommes, En bout de table, deux des convives commencèrent par inverser la position de leurs chaises pendant qu'ils buvaient le thé, pour accoler une blonde à grosses seins pendants avec un jeunette à peine pubère, pendant qu'ils buvaient la plus vieille devait lécher l'anus de l'autre. Cette scène fit beaucoup rire l'assemblée, et l'excita. Certains hommes se firent lécher leur propre anus, d'autres se levèrent, prétextant une envie de pisser, et devant les acclamations ils urinaient sur leur chaise vivante. Ensuite, des femmes furent prises violemment sur la table, parmi les restes de nourriture, il n'y eut plus de limites. Nabil, lui, ne maltraita pas son siège, il préféra aller se promener pour digérer. Personne ne se préoccupait de lui, traversant un couloir, montant un escalier, il se retrouva sur un balcon d'où il pouvait apercevoir, non loin , l'ombre tronquée de la Tour Eiffel sous la lumière des étoiles. Mélancolique, il se languissait de sa famille, se demandait s'il reverrait un jour les siens. Il entendit quelqu'un approcher derrière lui, Justin Violeur l'avait suivi. Mais où sommes-nous ? Demanda Nabil. Quel est ce monde ? Eh, bien c'est Paris, en 2078, calendrier terrestre, l'humanité à son apogée, soupira Justin. Tu vois ces lumières dans le ciel ? Ce ne sont pas des étoiles. Quand la surpopulation due à l'immigration constante a commencé à devenir problématique, que les banlieues sont devenues les villes et que tout a été envahi, les plus riches des habitants ont piller les dernières ressources du monde pour b tir des villes inaccessibles dans le ciel. Entre le bas sans ressources et sans industrie, et le haut industrieux mais sans divertissement, un compromis s'instaura. Ceux qui perdent leur travail, leur richesse dans les cité célestes sont envoyés en bas avec leur famille, ceux d'en bas les volent et les maltraitent, prennent leurs derniers effets, chassent leurs filles comme du gibier pour les consommer sur place ou pour en faire des putes. Tu dois comprendre qu'il y a deux sortes de femmes ici, les << soumises >> qui font les enfants et le ménage et les << putes >> qui amusent les hommes, si une pute donne naissance à un garçon, il est étouffé, si c'est une fille, elle devient une pute à son tour. En échange, les gens d'en bas laissent des drones filmer leur vie pour les réseaux de télévision d'en haut, tu comprends, dans les cités célestes, il y a beaucoup de lois et de règles, seule la télévision leur permet de s'évader de leur quotidien. J'ai déposé Mouloud ici, il y a quelques années, sans le faire exprès, il a bien réussi. Je te laisserais bien dans ce paradis, mais je vais avoir besoin de toi. Et les femmes en tailleurs ? dit le garçon. Qui sont-elles ? Ce sont les Ménistes. Ni putes, ni soumises. Elles ont infiltrées les associations de défense des droits de la femme dans les cités célestes, mais elles n'appartiennent pas à ce monde. En fait, ce sont des extraterrestres, même si elles ressemblent beaucoup à des humains. Si on observe bien, on notera que leur clito est plus développé que la plupart des femmes humaines. A la base, ce sont les femelles des Pasteks, mais quand ceux-ci décidèrent de se passer de la fécondation naturelle, elles s'exilèrent dans l'espace et le temps pour passer leur frustration sur les m les des autres espèces. D'après ce que m'a dit Mouloud, leur reine avait élu domicile ici, mais elle a fui, elle prépare certainement un mauvais coup, nous devons agir. Et donc, c'est quoi le plan, persista Nabil. Tout à l'heure, les senseurs de La Crèche m'ont signalé un déplacement temporel, nous allons tracer le signal et la poursuivre quelque soit le lieu où elle se rendra. Nous ne pouvons pas laisser une telle menace pour le vortex sexuel de l'univers en liberté ! Le jeune maghrébin comprit qu'il n'était pas près de rentrer chez lui, mais contrairement à ce que semblait penser le Violeur, il n'avait aucune envie de rester dans ce << paradis >>. Quittant le balcon, Nabil et Justin retournèrent dans la salle du trône. Là, des hommes prenaient encore des femmes en levrette, s'acharnant comme des forcenés, agrippés aux hanches p les, et grognant comme des animaux. Dans un coin, trois d'entre eux tenaient un jeune fille d'une quinzaine d'années pendant qu'un noir au sexe énorme la ramonait sans ménagement, ses r les couvrant les hurlements de la gamine. La plupart cependant se reposaient en fumant des joints pendant qu'ils se faisaient nettoyer à grands coups de langues par leur siège. Mouloud, toujours vêtu, attendait près de La Crèche. Je viens avec vous, dit-il simplement. Dans le vaste intérieur de son vaisseau, Justin Violeur tournait autour du tableau de bord central, il consultait des cadrans, pressait des boutons, abaissait des manettes, puis observa l'entonnoir relié à la console. Je demanderais bien à tes hommes de remplir le réservoir, dit-il à Mouloud, mais nous sommes pressés par le temps. Désolé, mademoiselle, mais il va falloir mettre le turbo, je fus enchanté de vous avoir connu, s'adressa-t-il alors à la vulve immature qui dépassait du tableau de bord. Attends, intervint Mouloud cessant de tra"ner à l'intérieur un sac de sport rempli d'armes à feu, avec même un lance roquettes. J'ai une idée. Laissant tout en plan, le roi sortit quelques minutes puis revint, portant dans les bras une petite fille arabe, uniquement vêtue d'un body, ses grands yeux noirs ensommeillés avaientt un air triste, ses joues formaient une moue boudeuse que Nabil jugea << trop mignonne >>. D'une main, Mouloud caressait les cheveux bouclés de la fillette. Je te présente Kadija, ma septième femme, dit-il au Violeur. Elle a beuf mois, et je l'entra"ne avec mes doigts depuis la naissance, qui fut aussi le jour de son mariage, je te garantis que tu pourra mettre le turbo une bonne dizaine de fois avant que ça l che. Yeah man, prophète-style ! s'exclama Justin, checkant son poing avec le roi. Nabil comprit vaguement la remarque, il savait que Mahomet avait épousé une petite fille de 6 ans et consommé le mariage, mais les musulmans évitaient d'aborder le sujet en France. Dans ce monde devenu fou, ce gennre de pudeur n'avait semble-t-il plus cours. Sans perdre de temps, le Violeur se saisit de Kadija. Il ouvrit une seconde trappe dans la console près de celle où était enfermée l'autre fillette blonde, y coucha le bébé, l'ayant débarrassée de son body, releva les petits pieds dodus pour attacher les chevilles au mécanisme ; il cala un tuyau à têtine dans la bouchette alors même que l'épouse de Mouloud commençait à chouiner d'inconfort, puis referma le couvercle. Deux vulves charnues, minuscules et offertes, ornaient désormais le tableau de bord. Mouloud invita gracieusement son comparse à profiter de la fente étroite de sa femme, puis il alla se positionner devant le vulve de la petite fille blanche. Il sortit un sexe épais de son pantalon blanc, sa bite très sombre était épaisse, son gland circoncis, proéminent comme son nez, de couleur grise, suintait déjà d'anticipation. Pendant que Justin se plaçait lui même devant la seule partie visible de Kadija, Mouloud appuya entre la fentine imberbe, écartant les grosses lèvres, quand il trouva l'orifice resserré, il passa son gland poisseux pour lubrifier l'entrée. Malgré l'inefficacité manifeste de sa tentative, il n'abandonna pas, il força en y mettant tout son poids, quitte à tout déchirer, il n'allait pas s'en laisser compter par une petite salope ! De son côté, le Violeur, aux proportions plus modestes, pouvait apprécier les effets de l'entra"nement précoce de la petite Kadija alors qu'il avait rentré un bon tiers de sa queue dans la vagin miniature et sentait l'organe fragile pulsé autour de lui. Mouloud s'énervait, il mit les doigts pour chercher à écarter les lèvres, continuant à pousser contre le vagin vierge. Alors, il y eut un << pouit >>, son gland venait de pénétrer le bébé, un peu de sang commença à couler sur sa verge. Bite blanche dans la fente bronzée écartelée, bite brune dans la fente rose déchirée, les deux hommes se regardèrent. - Double turbo ! hurlèrent-ils ensemble. Nabil détourna les yeux. Les deux hommes commencèrent à donner des coups de bassin, rapides et serrés au début puis plus ample. La Crèche vibra, son vagissement caractéristique se fit entendre. Le pantalon de Mouloud était à présent couvert de sang, il r lait comme un ne sans se préoccuper de la muqueuse sensible qu'il ravageait. La jouissance des deux comparses arriva en même temps, insultant leurs pauvres petites victime, tapant et s'enfonçant un maximum dans les vagins meurtris, le vaisseau à voyager dans le temps disparut du hall royal. Direction Paris, 1975, dit Justin Violeur dans un dernier grognement. Fin ?