RENAISSANCE – CHAPITRE II

by Argus

Le réveil de Maureen avait interrompu nos effusions. Aux premiers
bruits venus de sa chambre, Nancy, après un dernier baiser, s’était
échappée de mes bras et vivement rhabillée. J’eus à peine le temps de
lui dire :
- Tu veux dormir avec moi, ce soir ?
et de recevoir sa réponse sous la forme d’un sourire éblouissant,
qu’elle disparut dans la chambre voisine où je l’entendis bientôt
babiller joyeusement avec ma fille.
Le reste de l’après-midi passa comme un rêve. J’étais folle de joie en
pensant à ce que nous avions fait, et plus encore, à ce que nous
allions faire. Je n’avais même pas conscience de l’étrangeté de ce qui
venait de se passer. Jamais auparavant je n’avais désiré une fille,
jamais je n’avais joué à ces petits jeux de mains auxquels jouent
volontiers les petites filles et les adolescentes. Quand mes amies me
faisaient leurs confidences sur ce qu’elles avaient fait avec une
autre fille, cela me laissait froide. Je me souviens, en particulier
d’une d’entre elles qui habitait tout près de chez moi. Elle me
confia, un jour, alors que nous rentrions de l’école, que, depuis un
an ou deux, sa mère, divorcée, la prenait souvent dans son lit et lui
avait appris quantité de choses, toutes plus agréables les unes que
les autres. Elle s’offrit à me les apprendre si je venais chez elle,
mais je déclinais son offre sans états d’âme.
Et voilà que, maintenant, je venais de me masturber avec une fillette
de dix ans, que j’y avais pris un plaisir extrême et que, non
seulement je n’en avais aucun remords, mais que j’envisageais, cette
nuit même, de faire l’amour avec elle…Gouine et pédophile, pas mal
pour un coup d’essai ! A ma décharge, je dois dire que, plus j’y
pensais, plus l’affection que je ressentais pour elle me semblait être
de l’amour et qu’elle paraissait éprouver la même chose à mon égard.
Tout cela ne m’empêcha pas de me préparer avec le plus grand soin, de
choisir, une fois baignée et parfumée, mes dessous les plus
affriolants - je savais que Nancy adorait la lingerie - et, une fois
prête, de faire dîner ma fille pour que Nancy puisse se préparer, elle
aussi.
Nous dînâmes en tête à tête, une fois Maureen couchée. Nous ne
parlâmes pratiquement pas, trop occupées à nous envisager. Quand nous
eûmes terminé, j’allais m’asseoir sur le canapé du living room où elle
vint bientôt me rejoindre, s’installant sur mes genoux comme la petite
fille qu’elle était encore. Elle était toute tiède et alanguie entre
mes bras et, bien que je fusse impatiente de lui faire l’amour, nous
ne nous embrassâmes pas, nous ne nous caressâmes pas. Mais l’attente
me semblait tellement gratifiante en sachant que tous mes désirs
allaient être comblés…
Soudain, elle se dégagea de mes bras, se leva et, prenant ma main,
m’entraîna vers l’escalier que nous montâmes tendrement enlacées.
Arrivées dans ma chambre, j’allumais les bougies que j’avais disposées
un peu partout, puis, revenant vers elle, je commençais à déboutonner
son chemisier que je laissais glisser à terre. Elle portait dessous un
bustier très court qui voilait à peine sa poitrine naissante. Je lui
ôtais pour caresser du bout des doigts les légers renflements de ses
seins et, surtout, les pointes roses déjà dressées, la faisant frémir
toute entière.
A son tour, elle défit mon chemisier et ses yeux s’écarquillèrent de
bonheur quand elle aperçût mes seins offerts par le balconnet que
j’avais choisi. Elle se jeta dessus pour les embrasser et en sucer
avidement les bouts. Puis elle dégrafa ma jupe qui glissa à terre
m’entravant de telle sorte que nous tombâmes ensemble sur mon lit.
Nous luttions, nous gênant dans nos effusions, chacune voulant d’abord
fêter l’autre. Mais, comme j’étais la plus forte, je finis par prendre
le dessus, ma langue se promenant à loisir sur sa poitrine, sous ses
aisselles, sur son ventre, chatouillant son nombril, tandis qu’elle
s’abandonnait, les yeux mi clos, la tête roulant de droite et de
gauche, et le souffle précipité.
Dans notre lutte, sa courte jupe était remontée sur ses hanches,
découvrant sa culotte de coton blanc où se marquait le saillant de son
sexe. Sans hâte, je la saisis par son élastique et la fit glisser le
long de ses cuisses et de ses jambes, m’arrêtant enfin pour la
considérer à loisir, ce que je n’avais encore jamais pu faire.
Elle avait un sexe de petite fille, haut placé, fortement bombé, sans
même un duvet, et dont les lèvres étaient encore closes. Je
l’effleurais d’un doigt précautionneux, et le vis se déclore
doucement, révélant ses profondeurs roses et déjà humides. Mon doigt
s’y glissa de lui-même et commença à aller et venir avec une infinie
douceur pour ne pas froisser la fragile fleur qui m’était offerte. Ses
hanches se mirent à bouger au rythme de ma caresse comme pour
m’inviter à aller plus profondément ce que je fis.
Je la masturbais lentement, toute extasiée de la sentir si bien
répondre à ma caresse, mon désir s’accroissant d’entendre ses
gémissements de plaisir. Je n’y tenais plus. Je me glissais vers le
bas du lit, ouvrant en grand ses cuisses, et posais mes lèvres sur sa
petite chatte. Impossible de dire le bonheur que je ressentis en
sentant sous ma langue les chairs tendres que je léchais, en goûtant
la liqueur acide sourdant de son sexe, en découvrant la perle rose de
son clitoris que je décapuchonnais pour mieux le sucer…
Nancy se tordait maintenant, ses deux mains appuyant fortement sur ma
tête pour que je la suce mieux et ses plaintes de bonheur avaient pris
de l’ampleur. J’aurais voulu que cela dure un temps infini mais, très
vite, elle se convulsa en jouissant, emplissant ma bouche de ses
sécrétions parfumées et me repoussant enfin devant la violence de ses
sensations.
Elle restait là, anéantie par le plaisir, les cuisses largement
ouvertes, tout le corps parcouru de frissons tandis que je remontais
doucement vers sa bouche que je baisais avec tendresse. Elle ouvrit
lentement ses yeux avec un sourire un peu las, sa bouche s’animant
sous la mienne comme elle découvrait le goût de son sexe sur mes lèvres.
- Je t’aime, Ellen, …oh, comme je t’aime…
- je t’aime, moi aussi, ma précieuse chérie…
Un instant assommée par le plaisir, elle se ranimait à vue d’œil. Elle
m’enlaça, me serrant dans ses bras avec une force insoupçonnée avant
de me faire basculer sur le dos. Sa bouche et ses mains couraient sur
mes seins largement découverts par les demi bonnets de mon balconnet.
C’était moi, maintenant, qui me tortillait sous les caresses, les
morsures, les succions. Mon sexe me brûlait et mes reins se
crispaient, faisant houler mes hanches. Comme dans un rêve, je sentis
ses mains parcourir mon ventre, dépasser mon porte jarretelles et
agripper la bordure de mon slip qu’elles entreprirent de tirer vers le
bas. Je réussis à soulever mon bassin pour qu’elle réussisse plus
facilement à le faire glisser et, dès qu’il eut dépassé mes genoux,
mes cuisses s’ouvrirent d’elles même.
Nancy était presque complètement retournée, sa tête surplombant mon
pubis et je sentais une de ses mains caresser la peau tendre de
l’intérieur de ma cuisse, juste au dessus du bas, pendant que l’autre
démêlait fiévreusement les boucles de ma toison pour s’insinuer dans
ma chatte.
Elle s’arrêta soudain, me faisant presque gémir de frustration tant
mon corps réclamait ses caresses. Puis je compris : elle venait sans
doute d’apercevoir mon clitoris. Il faut dire qu’il était déjà  d’une
grosseur inaccoutumée quand je me suis mariée. Phil, en le découvrant,
fut émerveillé et lui accorda tous ses soins de sorte qu’il grossit
encore et qu’il atteint, maintenant, plus d’un demi pouce de long
quand il s’érige et se décalotte. Nancy, évidemment, n’avait pas son
expérience et ne savait que faire. A tâtons, je m’emparais d’une de
ses mains et lui montrais comment branler au mieux la tigelle raidie,
puis, saisissant l’autre, je la guidais avec force dans ma chatte
ruisselante, la faisant aller et venir rapidement jusqu’à ce que je la
sente capable de continuer seule.
Quelles merveilleuses sensations ! La main de Nancy pénétrait de plus
en plus profondément mon vagin, me fistant carrément et de son autre
main, elle manipulait mon clitoris bandé avec une assurance
croissante. Je m’étais renversée en arrière, me caressant les seins
avec frénésie, les cuisses ouvertes au maximum et mon cul se soulevant
pour aller au devant de ces merveilleuses mains qui me branlaient si bien.
Soudain, je poussais un hurlement. La bouche de Nancy avait remplacé
sa main sur mon clitoris et - l’esprit vient vite au filles - elle le
suçait avec une science innée, pressant sa base entre ses lèvres
serrées tandis que sa langue en agaçait le sommet. Et elle continuait
de fouiller mon vagin épanoui qui retrouvait enfin les sensations
disparues avec mon mari.
Bien que complètement bouleversée par la violence de ce que je
ressentais, je réussis à agripper les hanches de Nancy avec qui je me
retrouvais quasiment tête bêche, l’attirais à moi et plongeais ma tête
entre ses cuisses. Cette fois, je ne me contentais pas de la lécher
gentiment et tendrement comme je l’avais fait auparavant, je la
dévorais littéralement. Je lui avais replié les jambes sur la poitrine
de sorte que sa fente toute entière soit exposée et bien ouverte et ma
langue la fouillait sur toute sa longueur, de la pointe de son
clitoris à son anus palpitant. Elle était tellement enduite de mouille
et de salive mélangées que mon doigt s’enfonça de lui-même dans son
cul que je pistonnais avec rage.
En dépit du fabuleux plaisir qui me submergeait, une partie de mon
esprit restait totalement lucide. Tout en savourant ce que me faisait
Nancy, comme ce que je lui faisais, nos deux corps étroitement pressés
l’un contre l’autre, nos bouches et nos mains faisant rage dans nos
sexes, je nous « voyais » en quelque sorte. Ce 69 dans lequel nous
étions totalement engagées et qui, pour moi comme pour Nancy, était le
premier - car je comprenais maintenant qu’il ne pouvait y avoir de
vrai 69 qu’entre filles et que tout ce que j’avais connu avec Phil
n’en était qu’une pale imitation - me comblait totalement. Il y avait
dans la symétrie de notre enlacement une perfection incroyable. Les
merveilleuses sensations que j’éprouvais me semblaient remonter de mon
sexe jusqu’à ma bouche pour se déverser dans celui de ma petite amante
qui me les renvoyait à son tour en s’amplifiant à chaque seconde. Et
bien que je me sente au bord de l’orgasme, celui-ci semblait se
reculer au fur et à mesure que je m’en approchais. Cela en devenait
presque douloureux.
J’entendais, comme venant d’un autre monde, les plaintes et les
gémissements que nous poussions de plus en plus fortement tant le
plaisir nous envahissait. Je sentais Nancy se cabrer sous mes coups de
langue comme je me sentais rouler des hanches pour qu’elle me fouille
encore mieux de sa bouche et de ses mains et cela ajoutait encore à ma
jouissance.
Brutalement, ce fut l’apothéose simultanée, l’explosion d’un orgasme
d’une intensité incroyable qui nous fit nous rouler de droite et de
gauche sur le lit sans que nous nous détachions le moindre l’une de
l’autre. Et tout cela accompagné de cris qui, bien que quelque peu
étouffés par notre mutuel gougnottage, n’en résonnaient pas moins fort
dans la chambre.
Il nous fallut plusieurs minutes pour dénouer notre étreinte et nous
retrouver, encore haletantes et couvertes de transpiration, dans les
bras l’une de l’autre. Nancy me regardait avec adoration, ses immenses
yeux violets encore agrandis par les cernes bleuâtres que nos étreinte
avaient fait naître. De mon coté, je ne pouvais me rassasier de la vue
de cette adorable enfant blottie contre moi qui avait si bien su
combler, non seulement mon corps, mais mon cœur. Car, j’en étais sure
maintenant, j’étais amoureuse d’elle, non comme j’aimais mes amis, ou
même ma fille, mais comme j’avais aimé Phil. Je voulais rester avec
elle et qu’elle reste avec moi. Rien ne pouvais plus nous séparer. Le
fait qu’elle était une fille, une petite fille impubère qui n’avait
même pas onze ans, que j’étais une femme mariée - veuve - qui en avait
vingt quatre, mère de famille, de surcroît, rien de cela ne m’effleura.
- Je t’aime, Ellen, je t’aime tellement…
Elle venait de briser le silence qui s’était installé pendant que nous
reprenions notre souffle. Pour toute réponse, je lui souris et, me
penchant vers elle, je l’embrassais longuement.
- Hummm…, tu sens moi…
- …et toi, tu sens moi… mais, comment sais tu que c’est ton odeur ?
Elle parût confuse et enfouit sa tête dans mon épaule pour me répondre
d’une voix étouffée :
- …je me touche, de temps en temps, pas très souvent depuis le jour où
ma grande tante m’a surprise et m’a dit que c’était très vilain de
faire ça…
-  Tu le fais depuis longtemps ?
- Je ne suis pas sure. Depuis que mes parents sont morts, je crois…
J’avais cinq ans…et là je ne le faisais presque plus… jusqu’à ce que
tu arrive, acheva-t-elle d’une voix très basse…
Bien que nous venions juste de faire l’amour d’une façon plus que
satisfaisante, cette révélation m’excita fortement :
- Tu te caressais en pensant à moi ?
- Tous les jours, depuis le premier jour où je t’ais vue…
- Mais pourquoi ? Tu avais envie de faire… des choses avec moi…
- …non…, je ne sais pas…, je ne me doutais même pas qu’on pouvait
faire ce que nous venons de faire…, non, simplement j’avais besoin de
le faire quand je pensais à toi… Ce n’est que hier au soir que j’ai eu
envie de te faire des choses… et j’ai encore honte en y pensant…
- …mais pourquoi as-tu honte ? Tu m’aimes, n’est ce pas ? Oui, bon, et
moi aussi je t’aime ! Tout est permis à ceux ou celles qui s’aiment.
Il est absolument normal de s’embrasser et de se caresser comme nous
l’avons fait. Il est absolument normal de donner du plaisir à ceux que
nous aimons…
Je me faisais véhémente…
- …je n’ai absolument pas honte de t’avoir laissé me branler et me
sucer, au contraire, pas plus que je n’ai honte de t’avoir branlée et
sucée, et même d’avoir mis un doigt dans ton petit cul… A propos, es
ce que tu as aimé ?
- …mmmmm… oui, beaucoup, je n’imaginais pas que ce soit aussi agréable
de se faire chatouiller là… tu me le referas, dis ?
- Bien sur, ma chérie, autant que tu voudras, et tu pourras me faire
tout ce que tu voudras et me caresser partout où tu en auras envie…
- C’est ça que tu faisais avec ton mari ?
- Bien sur, …et quantité d’autres choses aussi, par ce que nous nous
aimions énormément…
J’étais un peu émue qu’elle évoque Phil en un  pareil moment, me
remémorant nos douces habitudes passées. Elle dut le sentir car elle
se fit plus câline dans mes bras :
- Tu me montreras, dis, je voudrais t’aimer comme lui et essayer de te
rendre aussi heureuse que tu l’as été… Mais je ne sais pas, alors tu
m’apprendras, n’est-ce pas ?
Cette enfantine anxiété me ravit et m’amusa en même temps. Bien
entendu, j’allais être sa maîtresse, dans tous les sens du terme.
C’était vrai que j’étais une lesbienne de très fraîche date mais je me
fiais à mon expérience des choses du sexe et aussi à la sensualité
innée que j’avais senti en elle. Elle aussi était une lesbienne aussi
peu expérimentée que moi, mais elle avait admirablement répondu à
toutes mes initiatives et elle avait su en prendre. Je me sentais
aussi satisfaite de corps et de coeur que si mon époux m’avait baisé
et pourtant Nancy était une fille et il lui manquait certaines choses,
quoique…
En attendant, je décidais de la mettre à l’épreuve d’autant que mon
désir se réveillait tout doucement :
- Tu veux me montrer comment tu faisais, ma chérie ?
Elle parut surprise et quelque peu honteuse.
- Là, comme ça, maintenant ?
- Oui, là et maintenant, j’ai très envie de te voir…
- Je n’oserais jamais…
- Tu peux le faire puisque nous nous aimons… et cela me ferait
tellement plaisir…
Elle hésita encore un peu, puis, toute rougissante, se dégagea de mes
bras et s’allongea à coté de moi. Je me tournais vers elle, ma tête
soutenue par mon bras replié, la considérant avec avidité. Notre hâte
à faire l’amour ne nous avait pas laissé le temps de nous déshabiller
complètement. Elle paraissait ainsi plus nue que nue, sa petite
chemise défaite couvrant encore une de ses épaules, sa courte jupe
haut troussée s’enroulant, comme une ceinture, autour de sa taille et,
le plus extraordinaire, sa culotte de coton blanc toujours entortillée
autour de sa cheville.
Elle était ravissante ainsi, sa tête aux traits fins reposant sur
l’oreiller, les yeux clos, un demi sourire errant sur ses lèvres. Mes
yeux ne se lassaient pas de parcourir son corps mince et inachevé
nacré par la lueur des bougies, les épaules rondes, la poitrine
surmontée des deux minuscules renflements de ses seins naissants
couronnés de tendres pointes roses que sa main s’attachait à faire
saillir, la taille si fine, les hanches à peine rondies et, sur le
petit ventre plat, le sexe bombé et bien fendu où se glissait déjà son
médius, tandis qu’elle repliait, en les écartant, ses longues jambes
fines pour le mieux exposer.
Pendant que je l’admirais ainsi, elle continuait, une de ses mains
frôlant sa poitrine et agaçant ses tétons, l’autre poursuivant sa
masturbation d’un doigt précis. Elle semblait, en dehors de ces légers
mouvements, aussi insensible et inerte qu’une statue et, seuls les
légers frémissements de ses hanches et aussi la précipitation de son
souffle montraient que le plaisir la gagnait. Cela devint évident
quand un léger gémissement filtra entre ses lèvres disjointes, bientôt
suivi d’un autre, puis d’un troisième et d’autres encore…
Je n’y tins plus et, me relevant, je m’installais en tailleur face à
ma petite amante, mes jambes repliées sous moi et mes cuisses bien
ouvertes. Sans cesser d’observer avidement son branle qui
s’accélérait, je dirigeais mes mains vers mon sexe brûlant, l’une
s’enfonçant profondément en lui pour le fouiller et l’autre saisissant
mon clitoris sous son capuchon pour le manipuler avec force.
Peut être alertée par mes mouvements, Nancy ouvrit les yeux à ce
moment et eut un sourire extasié en me voyant. Ses yeux attachés à mes
mains me brûlaient tant que je fus prise d’une frénésie à laquelle
elle répondit par la même frénésie. Nous nous masturbâmes avec fureur,
avec rage, et fîmes si bien qu’en un rien de temps un orgasme
gigantesque nous emporta toutes deux ensemble.